Y a-t-il eu manipulation des images des caméras de surveillance dans la région de Quatre-Bornes au moment de la disparition de Soopramanien Kistnen en octobre 2020 ? C’est la question à laquelle tente de répondre la Major Crime Investigation Team (MCIT).
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Cette semaine, les enquêteurs ont entendu deux policiers qui étaient affectés à l’Information Room du Police Main Command Control Center (PMCCC) à l’époque du meurtre de l’ancien agent du Mouvement socialiste militant. Ces derniers ont expliqué que les enregistrements des caméras CCTV et Safe City qui sont sous la responsabilité de la police ne peuvent pas être manipulés, mais visionnés uniquement.
L’interrogatoire de ces policiers faisait suite à une déposition consignée mercredi aux Casernes centrales par l’avocat Rama Valayden, qui a suggéré à la MCIT d’approfondir ses investigations dans cette direction. D’autres policiers qui étaient en poste au PMCCC entre le 16 et le 18 octobre 2020 seront aussi auditionnés dans les prochains jours.
Soopramanien Kistnen n’avait plus donné signe de vie depuis deux jours quand son cadavre, partiellement calciné, a été découvert le 18 octobre 2020 dans un champ de canne à Telfair, Moka. Plusieurs hypothèses ont été explorées par la police, mais jusque-là, le ou les meurtriers de celui qui était surnommé « Kaya » sont toujours dans la nature.
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