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Enquête sur la saisie d’héroïne valant Rs 155 millions : l’axe Sabapati – Adsu décortiqué

Vimen Sabapati est propriétaire d’une grande maison située à La Caverne, Vacoas.

Plus d’un mois après la mise à l’ombre de Vimen Sabapati, suite à la saisie de 10,35 kilos d’héroïne, les agents de l’Enquiry Panel de la Police Headquarters Special Striking Team ont démarré une enquête sur les liens présumés entre des responsables de l’Anti Drug & Smuggling Unit et le présumé trafiquant de drogue. 

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Les agents de la Police Headquarters Special Striking Team (PHQ SST) enquêtent pour établir si certains responsables de l’unité anti-drogue, déjà identifiés, ont usé de leur proximité avec Vimen Sabapati pour fermer l’œil sur des activités illicites dans lesquels ce présumé trafiquant de drogue est suspecté d’être mêlé. 

C’est ainsi qu’un chef inspecteur qui a occupé des positions stratégiques au sein du QG de l’Anti Drug & Smuggling Unit (Adsu) a été interrogé la semaine écoulée. Les hommes de l’Assistant Surintendant Ashik Jagai l’ont confronté avec des photos de lui aux côtés de Vimen Sabapati lors d’une fête. Un second chef inspecteur, qui, lui, a déjà pris sa retraite de la police, a aussi été confronté par la PHQ SST sur sa proximité avec Vimen Sabapati. La police veut savoir si cet ancien responsable d’une unité de l’Adsu a bénéficié de certaines faveurs de Vimen Sabapati, propriétaire d’une grande maison située à l’avenue Victoria, La Caverne, Vacoas. Après leurs interrogatoires, le chef inspecteur de l’Adsu et l’ancien chef inspecteur ont été autorisés à rentrer chez eux. La police compte solliciter l’Icac pour des enquêtes approfondies sur leurs biens.

La police enquête aussi sur la provenance de la source de richesse de Vimen Sabapati, suspecté d’être un maillon fort dans le trafic et la distribution de stupéfiants. Toujours dans le sillage de cette enquête, les limiers ont procédé à l’examen du contenu du téléphone cellulaire de Vimen Sabapati à l’Information Technology Unit du CCID.  Les experts de l’IT Unit devront remettre un rapport détaillé des appels et textos du suspect aux enquêteurs. À travers cet exercice, les policiers veulent savoir si des échanges ont eu lieu en relation à la transaction alléguée d’héroïne valant Rs 155 millions saisie à bord de son Ford Ranger Raptor le 3 mai dernier à La rue La Poudrière, Port-Louis.

 

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