Enquête sur la saisie de zamal valant Rs 333,7 millions en haute mer : un quatrième suspect derrière les barreaux

L’enquête sur la saisie de zamal (cannabis réunionnais) valant Rs 333,7 millions en haute mer, le jeudi 12 septembre, progresse. Le mardi 17 septembre, les enquêteurs de l’Anti-Drug & Smuggling Unit (Adsu) du Port ont procédé à l’arrestation d’un quatrième suspect. Ce dernier est soupçonné d’avoir facilité cette expédition maritime visant à récupérer 222,5 kilos d’herbe de cannabis sur la côte est de l’île Sœur. Il ne faisait pas partie de l’équipage du bateau immatriculé PPC 5906 OL 11, appartenant à Rukan SK Batchameah.

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Arrêté mardi, cet habitant de Rose-Hill a passé la nuit en cellule policière. Ce mercredi, il sera provisoirement inculpé de « drug dealing with aggravating circumstances: conspiracy to import cannabis with an averment of trafficking ».

Un cinquième suspect est activement recherché dans le cadre de cette enquête. Les limiers de l’Adsu du Port, conjointement avec la Divisional Crime Intelligence Unit (DCIU), menés par le Deputy Commissioner of Police (DCP) Rassen et l’assistant surintendant Mooniaruth, approfondissent leurs investigations pour comprendre le fonctionnement de ce réseau de drogue. L’un des suspects arrêtés, Hemant Vashisht Ramsurrun, un mécanicien de Vallée-des-Prêtres, a avoué qu’il était à bord de l’embarcation lors de cette traversée à haut risque visant à récupérer la marchandise. Mohammad Umayr Mudhoo, époux de Rukan SK Batchameah, est suspecté par la brigade antidrogue d’être le cerveau du réseau. Il est soupçonné d’avoir mis le bateau de son épouse à la disposition d’un trio qui s’est rendu à l’île Sœur.

Travail Minutieux 

C’est grâce à un travail minutieux de collecte de renseignements dans le milieu de la toxicomanie que les limiers de la DCIU du Port ont été informés de ce trafic de drogue. Ainsi, dans la journée du jeudi 12 septembre, plusieurs unités, notamment la Maritime Intelligence Cell (MIC), la Garde-Côte Nationale et la Customs Anti Narcotics Section (CANS) de la MRA, se sont mobilisées. Une fois le bateau des trafiquants repéré, la police mauricienne a déclenché une course-poursuite en haute mer. Cependant, les trafiquants sont parvenus à se débarrasser de leur marchandise en haute mer avant de disparaître sans être localisés par la Garde-Côte Nationale. Le même soir, la vedette utilisée par les trafiquants a été découverte dans le lagon de Bain-Bœuf, complètement détruite par un incendie criminel.