Deux suspects se sont constitués prisonniers hier. Il s’agit de deux jeunes habitants du Morne. Ils seront inculpés ce jeudi.
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La Police Headquarters Special Striking Team (PHQ SST) menée par le surintendant Ashik Jagai maintient la pression. L’enquête ouverte après la saisie de 20,95 kilos de zamal (cannabis réunionnais), estimés à Rs 60 millions, et découverts le 29 décembre dernier lors d’un raid sur un terrain boisé à Choisy, Baie-du-Cap, progresse. Depuis que les présumés suspects opérant pour le compte de ce réseau ont été identifiés, les limiers multiplient les descentes pour les interpeller, mais ils demeurent introuvables.
Cependant, hier, mercredi 7 février, deux des présumés maillons de ce réseau de l’Ouest se sont constitués prisonniers aux Casernes centrales en compagnie de leur homme de loi. Il s’agit de Jean Johnnie Minerve, alias Gro Balou, âgé de 22 ans, et de Jean Donifan Forlan Verloppe, 21 ans. Ces deux habitants du village du Morne ont été placés en état d’arrestation. Ce jeudi, ils seront traduits devant le tribunal du district de Savanne pour leur inculpation provisoire.
Les limiers de la PHQ SST soupçonnent que les deux hommes se trouvaient sur le terrain boisé à Baie-du-Cap, dans la matinée du vendredi 29 décembre. Ce jour-là, à l’arrivée des forces de l’ordre, de présumés trafiquants de cannabis sont suspectés d’avoir fait feu en leur direction. Aucun blessé n’a été signalé.
Lors de cette descente, les policiers ont découvert un abri de fortune sous lequel étaient stockés plusieurs sacs bourrés de cannabis, une balance électronique, deux fusils et des balles. Une enquête sur place a permis aux enquêteurs de constater que plusieurs personnes assuraient la surveillance de ces colis de drogue destinés à alimenter le marché local de la toxicomanie.
Le premier suspect libéré sous caution
Dans le sillage de cette enquête, Louis Ersley Venus, alias Gof, avait été le premier suspect à être placé en état d’arrestation par la PHQ SST le 17 janvier dernier. Il a engagé Me Rouben Mooroongapillay pour assurer sa défense, tout en niant son implication dans le trafic de drogue. Son ADN n’ayant pas été décelé sur les objets saisis sur les lieux, il a obtenu la liberté sous caution devant le tribunal de district de Savanne le mercredi 7 février.
Il a dû régler une caution de Rs 50 000 et signer une reconnaissance de dette chiffrée à Rs 100 000. Selon une des conditions de sa remise en liberté, Gof doit se présenter trois fois par semaine au poste de police de sa localité.
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