Cela fait quelques semaines que l’ancien journaliste Harish Chundunsing s’en prend virulemment au Défi Media Group dans ses posts sur Facebook. Ses attaques sont dirigées contre la direction, des journalistes et des responsables du groupe. D’autres confrères, ainsi que des personnalités politiques et des conseillers sont également dans le viseur de ce Monsieur « Clean » qui s’érige en donneur de leçons, en moralisateur et en défenseur des principes d’honnêteté et d’intégrité.
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La liberté d’expression est certes le droit fondamental de tout être humain d’exprimer ses opinions. Mais elle n’est pas sans limites. Lorsque certains, à l’instar de Harish Chundunsing, utilisent cette liberté pour des règlements de comptes teintés de mauvaise foi et surtout de méchanceté, peut-on encore parler de liberté d’expression ? Lorsque les opinions de cet individu qui se croit « blanc comme neige » ressemblent davantage à des attaques personnelles et viles frôlant la diffamation, peut-on encore parler de liberté d’expression ? Lorsqu’il déverse sa bile sur ses anciens confrères journalistes, leur imputant des motifs les uns plus farfelus que les autres, peut-on encore parler de liberté d’expression ?
Mais la question qu’on se pose surtout est comment un ancien journaliste peut faire de graves allégations sans avoir pris le soin de vérifier le bien-fondé de ses informations. C’est le b.a.-ba de notre métier. Nombre d’observateurs de la presse jugent sa démarche « mesquine et remplie d’amertume ». Ses commentaires, d’une bassesse sans pareille, polluent Facebook chaque jour.
Jusqu’ici, il a été épargné par ceux qu’il a choisi de vilipender, sans doute en raison de la gravité de sa maladie qui lui impose un lourd traitement en Inde. On ne peut dès lors que ressentir de la compassion, pour ne pas dire de la pitié, pour cet homme qui traverse une douloureuse épreuve. Nous lui souhaitons bon courage.
Cela ne lui donne pas pour autant le droit de poursuivre sa campagne malveillante et dénigrante à plus d’un titre. Le Défi Media Group estime qu’il n’a aucune leçon à recevoir d’un agent qui oublie sa proximité avec des personnages, tels que Rakesh Gooljaury et Nandanee Soornack, anciens partenaires en affaires.
Dans ces posts acerbes, Harish Chundunsing se présente comme un critique farouche de la presse. Sauf qu’il a lui-même mis de côté ses convictions de journaliste pour fricoter avec les « petits copains » qui pullulent dans les coulisses du pouvoir. Sa proximité avec le leader du Parti travailliste l’a même amené à se frotter à Nandanee Soornack et à Rakesh Gooljaury, les deux individus à l’origine de bien des scandales. Ces derniers ont d’ailleurs été vertement critiqués pour avoir bénéficié de nombreuses faveurs de l’ancien PM.
Harish Chundunsing a notamment été actionnaire de la société Easy Change, créée en 2007 par Khushal Lobine, qui a aujourd’hui rejoint les rangs du Parti mauricien social-démocrate. Harish Chundunsing sera actionnaire et directeur de ce bureau de change jusqu’en 2008. Parmi les autres visages habituels de l’entourage rouge de l’époque, on retrouvera l’avoué Pazhany Rangasamy comme secrétaire jusqu’en 2009. La société existe encore, mais elle ne compte plus les mêmes actionnaires, ni les mêmes directeurs.
On retrouve Harish Chundunsing dans d’autres entreprises qui n’ont toutefois pas connu le même succès. La firme Lubines Holdings en est un parfait exemple. Elle a été fondée en 2008 pour opérer dans le foncier. Elle compte comme directeurs Rakesh Gooljaury, Khushal Lobine, Nandanee Soornack et Harish Chundunsing. Ce dernier fait aussi partie des actionnaires, aux côtés de Nandanee Soornack, de Khushal Lobine et d’Anishta Ruggoo, ex-épouse de Rakesh Gooljaury. L’entreprise, ainsi que sa filiale Pride Bridge, seront dissoutes en 2014 sans avoir jamais démarré leurs opérations. Puis il y a eu le contrat de catering à bord des vols d’Air Mauritius, confié en 2010 à EIH Flight Services, filiale du groupe Oberoi. Harish Chundunsing occupait alors le poste de vice-président, Corporate Affairs, du groupe.
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