Enquête judiciaire sur le décès de Pravin Kanakiah - son ancien collègue : « He was absolutely fine »

Pravin Kanakiah et Dinesh Kumar Khorug étaient proches au travail. Selon ce dernier, le défunt ne lui avait jamais parlé de difficultés financières. Il a temoigné hier, dans le cadre de l’enquête judiciaire instituée devant le tribunal de Souillac.

Dinesh Kumar Khorug affirme que son ancien collègue, le défunt Pravin Kanakiah, était un employé exemplaire, rigoureux et discipliné. Il a déposé dans le cadre de l’enquête judiciaire initiée au tribunal de Souillac pour faire la lumière sur le décès de Pravin Kanakiah. Le cadavre de ce Procurement and Supply Officer du ministère des Finances, âgé de 38 ans, avait été repêché le 11 décembre 2020 à La Roche qui Pleure, à Gris-Gris.

Dans un premier temps, Dinesh Kumar Khorug, aujourd’hui Customs Officer à la Mauritius Revenue Authority (MRA), est revenu sur sa relation avec Pravin Kanakiah. Ils travaillaient tous les deux à la Government Analyst Division (GAD) à Réduit, où Dinesh Kumar Khorug occupait le poste de Management Support Officer (MSO) à l’époque.

Selon lui, Pravin Kanakiah et lui étaient proches : ils prenaient leur déjeuner et leurs pauses-thé ensemble. Dinesh Kumar Khorug connaissait également l’épouse de la victime, Reshmee, puisqu’ils étaient amis depuis l’université. « He was absolutely fine. There was nothing abnormal and nothing disturbing about him », a déclaré Dinesh Kumar Khorug, précisant que ce dernier ne lui avait jamais parlé de difficultés financières.

Évoquant le transfert de Pravin Kanakiah, Dinesh Kumar Khorug a expliqué que celui-ci lui avait confié que ce changement l’affectait davantage sur le plan personnel que professionnel. En effet, tous les matins, il avait l’habitude de déposer son épouse à Ébène avant de se rendre au bureau à Réduit. Avec ce transfert, il ne pourrait plus le faire.

Pravin Kanakiah lui avait également confié qu’il prévoyait d’acheter une voiture pour son épouse.

D’autre part, Dinesh Kumar Khorug a raconté que le 10 décembre 2020, jour où il a appris la disparition de Pravin Kanakiah, il l’avait appelé à plusieurs reprises sur son téléphone portable, mais sans succès.

Son témoignage se poursuivra le 12 décembre 2024 au tribunal de Souillac.