Le mardi 23 avril, le sergent Keesoondoyal a confirmé que Reshmee Kanakiah, la veuve de Pravin Kanakiah, avait déclaré que son mari se serait suicidé à cause de pression dans son travail. C’était lors d’un exercice d’identification de son époux à l’hôpital de Souillac, le 11 décembre 2024.
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« Mwa mo panse ki personn pa finn fer li kit mesansste e li fin met fin so lavi akoz pression ki li ti pe sibir dan so travay », aurait déclaré Reshmee Kanakiah au sergent Keesoondoyal. Celui-ci était affecté au poste de police de Souillac. Ce dernier témoignait dans le cadre de l’enquête judiciaire au tribunal de Souillac pour faire la lumière sur la mort de Pravin Kanakiah. Le cadavre de ce Procurement Officer du ministère des Finances, âgé de 38 ans, avait été trouvé, le 11 décembre 2020, à La roche qui pleure à Gris-Gris. L’enquête judiciaire est présidée par la magistrate Ameerah Dhunnoo.
D’autre part, le témoin a soutenu qu’il n’est pas au courant qui a repêché le cadavre de Pravin Kanakiah de la mer. Il a relaté que le personnel de la garde-côte nationale était sur les lieux quand il est arrivé. Le sergent dit qu’il n’est pas descendu jusqu’à la plage et qu’il est resté en haut de la falaise. Car il souffrait de douleur de dos et ne pouvait pas emprunter une vieille échelle en bois pour descendre.
Voir le cadavre de près en deux occasions
Il a confirmé que ses instructions étaient d’effectuer l’exercice d’identification à l’hôpital de Souillac et d’enregistrer la déposition de Reshmee Kanakiah suivant cet exercice.
Par ailleurs, le témoin a déclaré qu’il a eu l’occasion de voir le cadavre de près en deux occasions. C’était lors de l’hélitreuillage par l’hélicoptère de la police et à l’hôpital de Souillac.
Interrogé par la magistrate Ameerah Dhunnoo, le sergent a maintenu que l’enquête policière était supervisée par l’inspecteur Raghoonundun. Alors que ce dernier avait évoqué, lors d’une audience, que l’enquête était sous la supervision du sergent Keesoondoyal. Les travaux se poursuivront le 15 mai 2024.
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