Enquête de la MCIT : un appel anonyme sème le doute sur la mort d’un étranger

Jean Claude, 67 ans, a été admis dans une clinique de Flic-en-Flac lundi. Mardi, ce ressortissant belge a rendu l’âme.

La police a reçu un appel anonyme sur le 148, le jour de sa mort, affirmant que le sexagénaire a été victime d’un meurtre. La Major Crimes Investigation Team (MCIT) enquête. Selon la veuve du Belge, ce dernier « était en phase terminale d’un cancer du foie. »

Cette Mauricienne, originaire de Bambous et âgée de 60 ans, s’est rendue à la police mercredi. Accompagnée de l’avocate Jenny Mootealloo, elle a réfuté la thèse du meurtre et affirme que son époux avait de graves problèmes de santé.

« C’est lors d’un voyage en Belgique, il y  a quatre ans, que j’ai connu mon époux. Nous avons vécu ensemble avant de nous installer à Maurice. Nous nous sommes mariés en décembre 2015. Il est malade depuis qu’on se connaît. Il souffrait d’un cancer et suivait un traitement », a-t-elle expliqué aux limiers de la MCIT. « Lundi, il ne se sentait pas bien. Il a été hospitalisé dans une clinique de Flic-en-Flac. Il a rendu l’âme mardi après-midi. »

Alertée par un appel anonyme disant que le Belge n’est pas mort de cause naturelle, la police de Bambous s’est rendue au domicile de ce dernier. Elle a transporté le corps à la morgue pour l’autopsie. Mercredi, le rapport du Dr Maxwell Monvoisin a révélé que le sexagénaire est mort d’une « pulmonary and cardiac arrest ». Les enquêteurs épluchent le dossier médical du défunt. Des échantillons ont été prélevés sur son corps pour être analysés. Les funérailles de Jean Claude ont eu lieu mercredi après-midi.

La veuve martèle qu’elle n’a rien à voir avec la mort de son époux. « La personne qui a appelé prétend que je lui ai fait boire du Valium. La plupart du temps, mon mari était en clinique. »