
Mis en cause par Gérard Sanspeur dans une série d’accusations publiques, Tevin Sithanen sort de son silence. Entre surprise, tristesse et détermination, il dénonce des attaques « infondées et manipulatrices », affirme n’avoir aucune ambition politique et annonce des actions légales pour défendre son intégrité.
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Monsieur Sithanen, comment avez-vous réagi en apprenant les allégations formulées par Gérard Sanspeur à votre encontre ?
Je dois avouer que j’ai été profondément surpris, voire bouleversé. Ce qui me peine le plus, c’est de voir comment il utilise notre relation et nos échanges pour propager des contrevérités pour servir un agenda dont je ne comprends pas totalement les motivations.
Sur le plan personnel, comment vivez-vous cette période où votre nom est publiquement cité ?
Ces attaques ne font que ronger ceux qui les propagent, surtout lorsqu’ils prétendent agir au nom d’une prétendue virginité, d’une responsabilité et d’une transparence qu’ils ne sauraient revendiquer eux-mêmes.
Je suis aussi horrifié de constater comment certains médias, proches de cette personne, relaient ces accusations graves sans la moindre preuve ni vérification, alimentant ainsi une polarisation injuste. Cela me remplit de tristesse et de suspicion quant à leurs véritables motivations.
Je souhaite ardemment que la vérité éclate, car je ressens une injustice profonde, victime d’une guerre orchestrée avec un agenda douteux.
Pensez-vous que ces accusations visent à nuire à votre réputation ou à votre carrière politique ?
De quelle carrière politique parlez-vous ? Je ne suis ni intéressé, ni candidat, ni nommé à quelque fonction gouvernementale que ce soit. Comme beaucoup de Mauriciens, j’ai apporté une aide concrète sur le terrain lors des dernières élections générales, mais cela s’arrête là. Depuis ce scrutin, je me consacre pleinement à mes activités professionnelles. Au fil des jours, j’ai l’impression que ces attaques ne sont pas qu’une tentative lâche de me viser personnellement — mais également une manœuvre sordide qui dépasse la simple politique afin d’atteindre mon père par tous les moyens, quels qu’ils soient.
Quel impact ces allégations ont-elles eu sur votre entourage proche, notamment votre famille et vos amis ?
Au-delà de la cible que je suis, je reste un père de famille — et ces attaques touchent aussi ceux qui me sont chers. Ils ne méritent pas de vivre ces accusations injustes, qui cherchent à me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas, en prétendant que je suis malhonnête ou cupide. Leur souffrance me touche profondément, et je ressens une grande trahison. Malgré cela, je suis convaincu que la vérité et la confiance finiront par triompher.
Avez-vous déjà eu, par le passé, des différends ou des tensions avec Gérard Sanspeur qui pourraient expliquer cette sortie publique ?
Comme je vous l’ai dit, je considérais Gérard Sanspeur comme un ami. On m'avait mis en garde de son passé tumultueux et sa nature vindicative. Mais j'avais, naïvement, refusé d'y croire. Nous échangions ensemble depuis longtemps, et cela bien avant les éléctions de novembre 2024 et avant sa nomination. Aujourd'hui, je ne reconnais plus l'homme qui joue ce jeu obscur, et je m'interroge : avais-je les yeux fermés, ou a-t-il simplement changé de masque ?
Retrouvez l'intégralié de cette interview dans l'édition du Défi Quotidien de ce lundi.
Ajagen Koomalen Rungen.

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