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Enn lakaz, enn sourir : Radio Plus veut rebâtir la maison des Parsuramen

Ils sont handicapés, âgés de 63 et 69 ans. Leur maison a été totalement détruite par un incendie le 3 juin dernier. Les flammes ont ravagé leurs effets personnels et leurs souvenirs. À travers l’opération « Enn lakaz, enn sourir » Radio Plus veut les aider à retrouver un toit et reprendre une vie normale.

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«Enn lakaz, enn sourir». C’est le thème de l’opération lancée par toute l’équipe d’Xplik ou K, dans la seconde partie de l’émission diffusée sur les ondes de Radio Plus, le mardi 13 juin.
L’objectif : aider un vieux couple de handicapés, Rouben Parsuramen, 63 ans et son épouse Marie Josée, 69 ans, à retrouver un logis, après l’incendie de leur maison, dans la nuit du 2 juin.

Cette maison a une valeur inestimable pour le couple Paruramen.  Rouben y habite depuis l’enfance. Pour Marie Josée, atteinte de poliomyélite, abandonnée à l’hôpital par ses parents, elle représente la seule et unique maison qu’elle n’aura jamais habitée. C’est là que sont nés ses deux enfants. C’est à la Physically Handicapped Welfare Association qu’elle avait rencontré Rouben. Ils se sont mariés en 1981.

Mobilisation sur les ondes

L’équipe d’Xplik ou K s’est mobilisée pour relever un défi : l’opération « Enn lakaz, enn sourir », à laquelle tous les auditeurs sont invités à participer, doit aider ce vieux couple à rebâtir sa maison et à l’aménager. À l’antenne, Gilbert Bablee, Shubashini et Mélanie Valère ne se sont épargnés aucun effort pour secouer les consciences et faire réagir les bonnes âmes mauriciennes.

En une demi-heure d’appels sur les ondes, les promesses de dons ne se sont pas fait attendre : de la tôle profilage pour le toit ; 400 parpaings ; un camion de macadam ; un camion de rocksand ... Un auditeur de Chemin Grenier s’est engagé à offrir des ouvertures (portes et fenêtres), un autre des impostes. Sur l’insistance de Gilbert Bablee, un autre s’est engagé à faire l’installation électrique et la plomberie de la maison. Quelques minutes plus tard, quelqu’un a promis de refaire la peinture et le revêtement du sol.

Matériaux et services

Tout cela a été obtenu grâce à de simples initiatives individuelles de citoyens mauriciens, admirables de générosité. Qu’en est-il des institutions, des entreprises,de construction et autres, de la région de Beau-Bassin ? Un représentant de la compagnie Surat a promis d’offrir Rs 50 000 de matériaux de construction. Un commerçant de la région a, lui, promis un ameublement pour la cuisine.

Reste encore à trouver des meubles et autres équipements pour le couple. Plus important encore, il faut des volontaires, beaucoup de volontaires, pour aider à la reconstruction : déblayer tout ce qui a brûlé, démolir les murs qui ont cédé, avant de rebâtir la maison.

Si cette opération vous touche, vous pouvez nous contacter au 208 6002 ; par e-mail à l’adresse suivante: xplikouk@defimedia.info ou sur Facebook : Événement « Enn lakaz, enn sourir ».

Voir aussi édition d’Xplik ou k du 14 juin en page 17 et visionner le reportage vidéo sur Téléplus : www.defimedia.info

Le ministre Alain Wong : «Accélérer les procédures d’aide»

Le ministre Alain Wong n’a également pas manqué de réagir à notre antenne. Concédant que les longues mesures administratives sont un frein à toutes les initiatives destinées aux personnes qui ont besoin d’une aide appropriée et immédiate, il a promis d’envoyer immédiatement des représentants de la National Empowerment Foundation pour un constat des lieux et pour décider des mesures appropriées afin d’aider ce vieux couple en détresse.

Le maire de BBRH : «Nous offrirons tout notre soutien»

M. Ken Fong, maire de Beau-Bassin/Rose-Hill, intervenant à l’antenne, a promis tout le soutien de l’autorité municipale (y compris financier) envers ces citadins dans la détresse, de surcroit âgés et handicapés. Il a demandé au couple ou à leurs proches de venir le voir au plus tôt, avec tous les documents nécessaires, afin de relancer au plus vite les démarches de reconstruction. À l’équipe d’Xplik ou K, il promet de « toucher un mot aux compagnies de construction», aux entreprises de BB-RH (Gamma Civic, etc.) pour faire un geste et aider à cette opération de reconstruction. Le maire promet de mettre les ressources matérielles (camions, tracteurs) et humaines (employés) de la municipalité à la disposition de cette action de solidarité citoyenne pour aider ce couple de handicapés en détresse.

Une bougie allumée

C’est vers une heure du matin qu’une petite bougie utilisée pour la prière du soir a provoqué le sinistre qui a bouleversé la vie du couple Parsuramen. Rencontré à la Physically Handicapped Welfare Association, les yeux rougis par la fatigue, Rouben revient sur ce drame : « J’ai allumé une bougie pour la prière du soir. Je me suis endormi sans l’éteindre. Vers 1 heure du matin, nous dormions à poings fermés, j’ai senti une forte odeur de fumée. Je n’ai eu que le temps de réveiller Marie-Josée pour qu’elle sorte de la maison, avant que je n’appelle à l’aide. Les deux pièces de ma maison, en béton sous tôles, ont été réduites en cendres : meubles, appareils électroménagers, vêtements, vaisselle et argent et tous nos souvenirs, bibelots qui nous rappelaient nos anniversaires, témoignaient de notre longue vie conjugale, nos documents et photos…»

 

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