Le développement d’un réseau électrique souterrain, actuellement en cours, permettra d’éviter les interruptions de fourniture en raison de dégâts causés aux infrastructures aériennes. Interrogé sur l’avancement du projet, Chavan Dabeedin indique que le CEB a déjà procédé à l’enfouissement de 10 000 kilomètres de câbles à Vacoas, Quatre-Bornes, Port-Louis, Calebasses et Grand-Baie. « 10 % du réseau électrique aérien a été redessiné et se trouve aujourd’hui en souterrain. Selon le plan du CEB, 50 % des câbles seront mis sous terre d’ici 2025. Mais c’est un peu trop optimiste », déclare-t-il. Par ailleurs, à partir de maintenant, tous les nouveaux projets résidentiels seront alimentés en électricité par des lignes souterraines.
L’enfouissement des lignes électriques
« coûte sept à huit fois plus cher » que l’installation de câbles aériens, souligne Chavan Dabeedin, en précisant toutefois que le budget est prévu. Autre inconvénient : les autorisations qu’il faut obtenir auprès des collectivités locales et des organismes comme la Road Development Authority (RDA), la Central Water Authority et la Wastewater Management Authority. À titre d’exemple, le manager explique que la RDA n’autorisera pas le CEB à creuser dans une zone qui vient d’être asphaltée.
Le député travailliste Ehsan Juman est intervenu dans l’émission par téléphone. Il a estimé que les déclarations de Chavan Dabeedin sur le réseau électrique souterrain n’étaient pas convaincantes. L’élu de l’opposition lui a également demandé de mettre de l’ordre au niveau de la hotline du CEB. « Quand une personne est privée d’électricité, elle n’a plus non plus accès à internet. Ce n’est donc pas possible de passer une demi-heure à essayer d’entrer en contact avec la hotline, qui n’est pas gratuite », a-t-il dit.
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