Le combat contre la maladie n’a pas d’âge. Pour certains, dès leurs premiers mois, la maladie est venue chambouler leur existence. Avec leurs familles, ils apprennent à devenir des petits héros. Rencontre avec nos superkids…
Medha, 13 ans, lutte une fois encore contre la leucémie
C’est la seconde fois que Medha doit mener bataille contre la leucémie. Actuellement en Inde, elle continue ses traitements même si cela devient de plus en plus difficile de réunir la somme nécessaire pour payer les frais de clinique.
C’est une adolescente au mental d’acier, un vrai modèle pour ses parents qui puisent en elle leur force. Elle a subi une transplantation de la moelle osseuse il y a quelques semaines.
Elle a été retenue en Inde car ses parents n’avaient pas les moyens de régler la note de l’hôpital. Un vrai coup dur pour cette jeune fille de 13 ans qui ne rêve que de pouvoir reprendre le chemin de l’école. Il manquait plus de Rs 800 000 et à ce jour une somme de Rs 400 000 a pu être payée à la clinique. Les frais s’élevaient à plus de deux millions de roupies indiennes.
Medha ne sait donc pas quand elle pourra rentrer au pays. Ses parents confient que cela lui cause beaucoup de peine. « Elle est très perturbée. Même si elle ne nous dit pas le fond de ses pensées, on voit qu’elle est en ce moment malheureuse. »
Cela est aussi dû aux séances de chimiothérapie. Malheureusement, l’adolescente a perdu ses cheveux. « Elle ne veut donc pas faire de vidéo avec ses amies, même si elle sait que les gens ne vont pas se moquer d’elle. Elle a un peu de mal à voir son reflet. »
Cependant, Medha sait très bien qu’elle devait passer par cette étape. Elle a elle-même effectué des recherches pour en savoir plus sur sa maladie. Ce qui la tient, c’est surtout sa résilience. Elle ne baissera pas les bras et se battra jusqu’au bout.
Ses parents sont extrêmement reconnaissants envers toutes les personnes qui les aident. « Beaucoup d’inconnus ont fait des dons. Ils ne savent pas à quel point cela est un vrai soulagement pour nous. Chaque roupie que nous recevons est un pas de plus vers la guérison, un espoir que notre fille pourra enfin retourner à la maison. »
Sharon Gopee ajoute que sa fille s’inquiète beaucoup pour ses études. « Elle aime beaucoup l’école. En tant que parents, notre priorité est de s’assurer qu’elle est en bonne santé. Mais nous comprenons également que de son côté, elle ne souhaite que retrouver ses camarades de classe et réussir à ses examens. »
Medha célébra son anniversaire durant le mois d’octobre. Elle aura 14 ans.
Venir en aide à Medha
Pour faire un don pour Medha, voici les coordonnées bancaires : 000446714666 (MCB)
Swift Code : MCBLMUMU
IBAN : MU13MCBL0944000446714666000
Ti Mamzel Keyla soufflera ses deux bougies
Une belle bouille, une jolie cadence, un beau sourire. C’est ainsi que l’on aime voir la petite Keyla. Sur TikTok, elle nous partage beaucoup d’amour. Le 6 octobre, elle soufflera ses deux bougies. À la voir, on a du mal à croire qu’elle se bat contre la maladie tant elle est généreuse de son sourire.
Souffrant d’une tumeur aux reins, elle vient de commencer des séances de chimiothérapie. C’est un moment difficile pour la fillette mais sa force reste un vrai encouragement pour ses parents.
Sa maman Nashwina Saminaden ne cesse d’être admirative devant le courage de sa princesse. Elle n’avait pas encore un an quand la tumeur a été découverte. C’est sa mère qui a remarqué une grosse boule alors qu’elle lui donnait le bain. Au début, plusieurs médecins lui demandent de ne pas s’inquiéter. Mais un scan dans une clinique privée révèle que la petite fille a deux tumeurs, l’une de 3 cm et l’autre de 8 cm.
Cette annonce est douloureuse mais les parents décident de ne pas baisser les bras et de faire de leur mieux pour que leur enfant puisse avoir les traitements nécessaires. Keyla bénéficie alors du soutien de l’association Enn rev enn sourir. Pendant des jours, elle subit plusieurs tests afin de commencer les traitements.
Selon l’organisation Enn rev enn sourir, le coût de ces interventions peut s’élever entre Rs 1,2 million et Rs 1,5 million. La petite fille a été diagnostiquée d’un cancer appelé néphroblastome bilatéral. Elle a toutes les chances de guérir si les traitements sont faits à temps.
Selon l’organisation, avec l’aide du Dr Teeroovengadum et les autres médecins, trois autres enfants atteints de ce cancer vont mieux aujourd’hui.
« Le traitement durera pour une période de 6 à 8 semaines et comprend deux chirurgies, des séances de chimiothérapie, avec des soins intensifs, soins psychologiques, physio et autres tests » explique un des responsables.
Aide à la petite Keyla
Voici les coordonnées bancaires de l’association pour faire un don : MCB – 000447982141 – Enn rev enn sourir
IBAN : MU67MCBL0901000447982141000MUR
Code Swift : MCBLMUMU
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter l’association au 5 909 9219
Le sourire de Lusia
Mais quel sourire ! C’est ainsi que nous accueille toujours la petite Lusia, 3 ans. Elle a le don de nous mettre de bonne humeur et de nous faire oublier qu’elle se bat contre la maladie depuis plus de deux ans.
Depuis ses premiers mois, elle souffre de leucémie. Si elle peut compter sur le soutien indéfectible de son papa Armanzo et sa maman Jenifer, elle a eu la chance de bénéficier de l’aide de plusieurs personnes.
Le combat de Lusia est malheureusement loin d’être terminé. Elle doit à nouveau refaire face aux salles de traitements. C’est donc pour la deuxième année que l’association Enn rev enn sourir suit la petite cancéreuse. Elle se trouve de nouveau en Inde pour un diagnostic approfondi.
La fillette ne se laisse pas aller pour autant. Au contraire, elle est toujours de bonne humeur, même si parfois elle est épuisée par les traitements.
Ce qui fait que les dons sont encore nécessaires pour la petite fille.
Si vous souhaitez venir en aide à Lusia, vous pouvez faire un don au numéro de compte 000447982141 (MCB) – Enn rev enn sourir.
La leucémie lymphoblastique aiguë de Jessynee
Pendant deux ans, elle devra se rendre au moins chaque trois mois en Inde pour des traitements. C’est la nouvelle vie de Jessynee, 13 ans. Elle souffre d’une leucémie lymphoblastique aiguë. Épuisée, elle n’a pas le choix car les traitements ne sont pas disponibles ici.
Comme tous les enfants cancéreux, elle n’est pas sortie d’affaire. Afin de s’assurer que sa rémission se passe bien, elle devra continuer les traitements.
Pour sa mère Jayana, c’est aussi un moment dur. À l’instar d’autres parents dans la même situation, elle n’a eu d’autre choix que d’accompagner sa fille et de laisser son autre enfant à Maurice. Elle confie que sa fille semble bien plus courageuse qu’elle. C’est ce qui l’aide à tenir le coup.
La musique aide la jeune fille. Quand elle ne va pas bien, elle se met à écouter le Bharatanatyam pour s’évader. Jessynee ferme alors les yeux et se voit danser sur ces musiques. Elle pourra sans doute reprendre la danse après ses traitements. Mais pour le moment, elle a toujours besoin de soutien.
Pour l’aider, faites un don : 000449513939 (MCB)
Camélia, 12 ans, et une tumeur tenace
La belle Camélia est atteinte d’une tumeur cancéreuse desmoplastique à petites cellules. C’est un type de cancer agressif qui se propage rapidement. Sa famille s’inquiète car son état est jugé sérieux. La jeune fille de 12 ans a dû quitter le pays en urgence, il y a quelques jours.
Une fois en Inde, elle a été envoyée aux soins immédiatement. Cependant, les experts en oncologie pédiatrique ont demandé qu’elle reste pour des soins spécialisés.
Tous ces traitements ont un coût. C’est la somme de Rs 1 606 912 que doit réunir l’association Enn rev enn sourir pour pouvoir payer ses soins. Ils comptent tous sur vous.
Les détails bancaires pour vos dons : MCB 000447982168
Karan Juglall, Directeur de Enn Rev enn sourir : «De plus en plus difficile d’avoir des fonds»
Enn rev enn sourire existe depuis cinq ans et vient en aide aux enfants malades. « Nous ne pouvons pas aider tous les enfants. Nous nous concentrons sur ceux qui ont le cancer, des maladies cardiaques et depuis tout récemment, ceux qui ont des problèmes orthopédiques. Cependant, pour certaines maladies nous n’avons pas l’expertise voulue pour les aider », dit Karan Juglall, le directeur.
Enn rev enn sourir est aujourd’hui membre de la Société internationale d’oncologie pédiatrique (SIOP). Karan Juglall participera bientôt à une conférence à ce sujet. Son objectif est de plaider pour que l’ile Maurice puisse progresser au niveau de l’oncologie pédiatrique.
La pandémie a laissé un goût amer aux bénéficiaires de l’association. Le directeur explique que les dons sont en baisse.
« L’impact de la Covid-19 a été désastreuse. Les gens n’ont pas les mêmes moyens financiers. Le coût de la vie est élevé et les priorités sont différentes. Certains partenaires ne nous ont pas laissé tomber mais pour d’autres, les difficultés post-Covid font qu’ils ne peuvent pas s’engager avec nous. »
Il explique que cela a un impact considérable sur les enfants malades et en quête de soins à l’étranger. « Ils sont pénalisés. Dans certains cas, des interventions chirurgicales ont dû être repoussées par manque de fonds. Dans d’autres cas, les enfants ne peuvent pas quitter l’hôpital car nous n’avons pas pu réunir la somme nécessaire pour payer les frais. Nous ne pouvons pas non plus admettre de nouveaux patients et même pour les admissions, la clinique indienne demande un pourcentage de paiement en avance. C’est très compliqué. »
Cependant, lui aussi ne baisse pas les bras. Il affirme avoir une très bonne équipe qui lui vient en aide. « Nous avons les membres, mais aussi nos amis les artistes qui nous aident. La sensibilisation est importante et les dons également. »
En ce moment, l’association aide une quinzaine d’enfants.
En savoir plus sur le Gold September
Le Gold September est un mois symbolique pour sensibiliser au cancer chez les enfants. « Nous en profitons pour remercier toutes les personnes qui nous aident, les médecins et tout le personnel hospitalier. Nous rendons aussi hommage à tous nos patients et leurs proches et nous avons une pensée spéciale pour tous les enfants qui sont décédés. Nous nous concentrons aussi sur les survivants car ils ont besoin de nous. » Selon Karan Juglall, il est important de ne pas parler de cancer uniquement le 15 février. « Nous voulons faire plus de prévention, faire en sorte de trouver des partenaires afin de contribuer à l’avancée des traitements. » Il n’oublie pas ces nombreux donateurs qui chaque jour aident à sauver la vie de ces enfants.
Selon le National Cancer Registry, 2 883 nouveaux patients cancéreux ont été enregistrés, dont 35 concernent des cas de cancer chez les enfants. Ces chiffres datent de 2020.
Ceux de 2021 sont toujours en compilation.
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