Wendy (prénom modifié), 37 ans, domiciliée à Goodlands a été violemment agressée à coups de barre de fer à la tête le lundi 27 février.
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L’auteur de cette agression n’est nul autre que son époux. À l’origine de cette altercation, leur fille de 13 ans, a eu des remarques dans son carnet scolaire. Énervé, le père a essayé de la corriger et sa mère s’est interposée.
Les conséquences auraient pu être plus graves. Grièvement blessée à la tête, Wendy a été transportée à l’hôpital SSRN, Pamplemousses où elle est admise après avoir subi une intervention chirurgicale. Son état de santé est jugé stable. Wendy qui a un ‘Protection Order’ contre son époux, dit être une femme battue.
« Mo ti pou trouv la mor ! », s’exclame Wendy. Tout est parti en vrille après que leur fille de 13 ans ait a eu des remarques dans son carnet scolaire. « Mo tifi finn gagn remark dan so zournal lekol ki li pann fer devwar e li pa obeir dan klass. Line donn Roger pou signe me li pann rod signe. Ma fille m’alors demandée de signer, mais mon époux m’a empêché de le faire. Il a pris sa ceinture et il s’est mis à frapper notre fille. Je n’ai pu supporter cette punition violente, je me suis interposée entre elle et son père », relate la mère de l’adolescente.
Colère
La situation s’est envenimée. « Roger n’a pas apprécié que j’ai défendu ma fille. Il s’est saisi d’une barre de fer et m’a donné un coup à la tête », poursuit-elle. Elle doit son salut à sa belle-mère. « Si mo belmer pa sap mwa, mo mor », ajoute-t-elle.
C’est sur son lit à l’hôpital SSRN, Pamplemousses que Wendy a enregistré sa plainte à la police de Goodlands. Mercredi, Roger a été arrêté. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. « Mo finn bat mo tifi pou donn li enn koreksyon parski li pas ecoute. Mo madam finn rant ladan e mo finn agresse li dan enn moman koler», a expliqué le père de la collégienne aux policiers. La fille n’a pas été blessée lors cet échange.
Après son interrogatoire, le père a comparu devant le tribunal de Pamplemousses et il répond d’une accusation provisoire de violence. La liberté conditionnelle lui a été accordée après qu’il ait payé une caution de Rs 5 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 25 000. L’enquête, menée par le sergent Beebeejaun, est sous la supervision de l’inspecteur Gunga.
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