Le concours Energy Efficiency Divali Competition, organisé par Radio Plus, a rendu son verdict dans la soirée de mardi. Diya Rughoobar, la lauréate, a pu convaincre le jury en illuminant artistiquement sa maison avec des bougies et autres diyas.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4154","attributes":{"class":"media-image wp-image-6398","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"646","alt":"Energy Efficiency Divali Competition"}}]] Voilà ce que Diya Rughoobur arrive à faire avec une roue, des canettes et des bougies.<
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Une alternative à l’utilisation de l’électricité. C’est ce qu’il fallait trouver pour tenter de remporter le premier prix, à savoir un système photovoltaïque d’une valeur de Rs 40 000, lors de ce concours organisé par Radio Plus, avec la collaboration du « Energy Efficiency Management Office », sous l’égide du ministère de l’Energie. C’est Diya Rughoobur qui a été la plus ingénieuse. Cette habitante de Goodlands a misé sur la récupération pour en mettre plein la vue aux trois membres du jury.
« J’ai découpé des cannettes pour ensuite placer des bougies à l’intérieur. Ce n’est rien du tout, mais il fallait y penser parce que cela donne un bel effet », nous dit-elle. Mais la vedette chez les Rughoobur ce soir-là, c’était incontestablement l’installation réalisée à partir d’une veille roue de bicyclette.
« J’aime bien bricoler. C’est comme ça que l’idée m’est venue de fabriquer cette installation en plaçant des bougies suspendues en spiral. J’ai fait tout ça pour mon plaisir et pas spécialement dans l’idée de remporter le concours », précise Diya Rughoobar.
Pour choisir le gagnant du concours, un peu plus tôt dans la soirée, une équipe de Radio Plus et des d’officiers du Energy Eficiency Management Office ont sillonné différentes régions de l’île pour juger les projets des cinq autres participants. Pour la première escale, elle s’est arrêtée chez Roubi Murden à Rose-Hill. Cette dernière a sorti, pour l’occasion, sa Maha Lakshmi.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4156","attributes":{"class":"media-image wp-image-6400 size-full","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Energy Efficiency Divali Competition"}}]] Les Murden ont sorti leur Maha Lakshmi.
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Préserver la tradition
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4157","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-6401","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"556","alt":"Maha Lakshmi"}}]]« C’est une lampe qui est dans notre famille depuis 50 ans. Nous le sortons uniquement pour les grandes occasions. Et la fête de Divali en est une. Elle vient surtout nous rappeler qu’il ne faut pas oublier la tradition. C’est pour cela que nous avons utilisé que les lampes en terre cuites pour le concours », dit Roubi Murden. Vickram Robbey de Bambous en a aussi fait autant, sauf qu’il a aussi fait un effort supplémentaire : « Une partie de mes guirlandes électriques est alimentée par une batterie de voiture. Cette installation peut tenir 4 à 5 heures sans problème. C’est, ma manière à moi d’économiser l’énergie ». Direction Port-Louis où Salick Tawfick a, pour l’occasion, pensé à utiliser un système éolien. « Ce n’est certes qu’une maquette. Mais il est tout à fait possible d’en construire un plus grand. Le mien est relié à une dynamo et à une batterie de téléphone portable. J’estime qu’une installation pareille peut aider le pays à moins dépendre de l’électricité », affirme notre interlocuteur.[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4158","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-6402","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Energy Efficiency Divali Competition"}}]] Salick Twafick et son installation éolienne.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4159","attributes":{"class":"media-image wp-image-6403","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"350","height":"383","alt":"Diyas"}}]] Fabrication des diyas avec des papayes
Un peu plus loin, à Camp des Embrevades, Sweta Keenoo a, elle, fait un saut dans le passé. « Ce n’est pas très commun, mais auparavant on utilisait des papayes vertes pour fabriquer des diyas. J’ai voulu renouer avec cette tradition. De plus, pour alimenter la mèche, j’ai fondu les crayons de couleurs en cire de mes enfants », explique-t-elle.
Ravind Mahadra a également opté pour les diyas pour sa déco : « Ces lampes en terre sont l’essence même de la fête de Divali. C’est pour cette raison que nous tenons toujours à les placer », fait-il ressortir.
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