Enceinte de sept mois : une fille de 13 ans agressée par son compagnon de 19 ans

Une adolescente de 13 ans, domiciliée dans un village du Nord, aurait été brutalisée, lors d’une dispute avec son compagnon Clarel R., 19 ans. Enceinte de sept mois, elle est en observation à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.

« Si li ti ekout mwa, li pa ti pou tom ansint », lâche la mère de l’adolescente. Celle-ci fréquentait un collège de la capitale et depuis qu’elle attend un bébé, elle a mis un terme à sa scolarité.

« Depuis sept mois, elle a fait la connaissance de ce jeune homme. Je ne le savais pas. Ma fille m’a dit qu’elle l’aimait », explique-t-elle. Ils habitent la même localité. Quelque temps après, elle dit avoir discuté avec les deux adolescents. « Monn dir zot fer enn manyer pas vinn ek enn gro vant. Ki mo pou dir ou sekinn dir pa fer sa mem zot inn fer », poursuit cette mère de cinq enfants.

L’adolescente n’a pas tardé à aller vivre chez son amoureux. Il y a quatre mois de cela en apprenant que sa fille était enceinte, la mère a alerté la police. Le compagnon a été arrêté pour « causing child to be sexually abused ». Il est actuellement en liberté conditionnelle.

Et le samedi 23 juin, vers 17 h 30, l’adolescente a trouvé refuge chez sa mère. « Ma fille m’a dit qu’elle a été brutalisée par son compagnon et qu’elle voulait revenir à la maison », relate la mère. C’est ainsi qu’elles se sont rendues au poste de police, avant d’être conduite à l’hôpital. L’adolescente y a été admise et la Child Development Unit a été alertée.

De son côté, l’adolescente défend bec et ongle son compagnon. « Il m’a juste donné deux gifles. Je parlais avec un de ses amis et il n’a pas supporté cela. C’est ma mère qui a voulu qu’on se rende à la police », dit-elle. « Je l’aime, c’est la première fois que cela arrive. Il l’a fait dans un moment de colère. Je vais accoucher vers la fin de juillet. Nous allons retourner ensemble », ajoute-t-elle.

Elle dit qu’elle se porte bien de même que le bébé qu’elle attend. Quant au père de l’enfant, il a été arrêté dans l’après-midi du 26 juin. À mardi  À mardi soir, il n’avait pas encore donné sa version. Il sera traduit devant le tribunal de Pamplemousses ce mercredi et répondra de violence domestique.