Une adolescente de 17 ans aurait caché sa grossesse pendant sept mois et le 20 juin, elle aurait provoqué un avortement. Elle aurait ensuite mis le fœtus dans un sac en plastique et l’aurait caché dans son armoire. Mais vu qu’elle saignait abondamment, elle a été transportée à l’hôpital et aurait tout avoué.
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Son histoire a surpris plus d’un dans sa localité. Nisha (prénom modifié), qui habite un village de l’Est, aurait fait la connaissance d’un jeune de 22 ans en décembre sur Facebook. Celui-ci que nous prénommerons Kevin, habite à Bramsthan. Nisha explique à la police qu’après avoir fait la connaissance de Kevin, elle a eu des relations sexuelles avec lui.
« Après un mois, j’ai découvert, à l’issue d’un test de grossesse, que j’étais enceinte. J’ai alors informé Kevin et j’ai mis fin à nos relations, car j’étais stressée et je n’arrivais pas à me consacrer à mes études. De plus, Kevin m’avait dit qu’il ne voulait pas du bébé. Ban zour passe e mo latet fatigue plis e monn kontacte Kevin e linn amenn mwa dan enn lafarmasi Flacq et farmasyen la finn fer enn pikir avek mwa e linn donn mwa ban konprimé pou bwar », raconte Nisha dans sa déclaration enregistrée au poste de police de Belle-Mare le 21 juin.
Mo pa pre pou vinn papa
Nisha a expliqué aux enquêteurs que le mardi 20 juin, alors qu’elle était enceinte de sept mois, le foetus s’est détaché quand elle se trouvait aux toilettes. « Enn kou monn senti enn kitsoz desann e kan mo tcheke, mo trouv sa bebe la. J’ai été effrayée et j’ai retiré le fœtus et je l’ai enveloppé dans un sac en plastique que j’ai ensuite caché dans mon armoire. Je n’ai rien dit à personne, car je craignais la réaction de mes parents. Le lendemain, je saignais abondamment. Je les ai informés et ils m’ont transportée à l’hôpital», confie la mineure.
Les policiers ont récupéré le fœtus. Un examen post mortem a révélé qu’il était du sexe masculin. Ensuite, le fœtus a été déposé dans une chambre froide à la morgue de l’hôpital Victoria.
Le petit ami de Nisha a été arrêté il y a deux semaines. « Monn ed mo kopinn pou fer zanfan la ale parski mo pa pre pou vinn papa », explique-t-il aux enquêteurs. Il répond d’une accusation provisoire de relations sexuelles avec mineure de moins de 16 ans. Il a retrouvé la liberté conditionnelle le mardi 4 juillet.
Lundi, les limiers de la brigade criminelle de Bel-Air/Rivière-Sèche ont procédé à l’arrestation d’un pharmacien qui est soupçonné d’avoir fait une injection à la fille. Celui-ci, un habitant de Poste-de-Flacq a nié en bloc les allégations formulées contre lui. Mardi, il a comparu devant le tribunal de Flacq et répond d’une accusation provisoire de Unlawful termination of pregnancy. Il a retrouvé la liberté conditionnelle, après avoir fourni une caution.
Les parents de Nisha ont été également entendus par les enquêteurs et ils disent qu’ils ignoraient que leur fille était enceinte. « Nou mem nou pa kone nou tifi ti ansinte, si nou ti kone, nou pa ti pou less li fer enn travay koumsa », a expliqué la maman dans sa déclaration.
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