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En toute confidence sur Radio Plus : les troubles compulsifs alimentaires

L’émission « En toute confidence », sur Radio Plus, a accueilli mercredi 12 avril, de 22 heures à minuit, trois invités, notamment la psychologue Virginie Bissessur, la nutritionniste Teenusha Soobrah et le Dr Joshan Soorjee. L’émission avait pour thème  : les troubles compulsifs alimentaires.

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C’est quoi l’anorexie ?

Pour la psychologue Virginie Bissessur, l’anorexie est un trouble compulsif alimentaire : « Il faut savoir qu’il en existe trois types. À savoir, l’anorexie qui est une peur obsessive de prendre du poids, la boulimie qui est un sentiment de culpabilité après chaque repas. Et l’orthorexie qui se caractérise par une volonté de toujours manger sain. Le malade n’a plus une relation de plaisir avec la nourriture. »

Symptômes de l’anorexie

Sur le plateau, le Dr Joshan Soorjee a expliqué que cette maladie touche 0,5% à 1% des femmes et 0,1% à 0,3% des hommes. « Il y aura une perte de poids de 25 %, des règles irrégulières, un retard dans le développement pendant la puberté, des problèmes hormonaux. On observera aussi une chute de cheveux. Le malade aura la peau très sèche et son cœur battra au ralenti. Il sera souvent en situation d’hypoglycémie. Des signes d’insomnie, de constipation et d’anémie peuvent apparaître et la dépression n’est pas loin », explique le Dr Soorjee.

Le médecin souligne : « Il ne faut pas oublier que 50 % des malades peuvent guérir. 46 % restent dans le même état ou prennent du poids. Et 4 % vont décéder à la suite de complications. »

Les tranches d’âge

La psychologue Virginie Bissessur indique qu’une tranche d’âge est vulnérable à ces troubles: « On va dire de 15 ans à 25 ans. Il est rare de trouver des personnes souffrant de troubles compulsifs alimentaires après cette tranche d’âge. Mais il faut surtout comprendre que ceux qui souffrent de cette maladie ont très peu confiance en eux. »

Pourquoi les femmes sont-elles davantage affectées ? « Les femmes subissent plus le matraquage médiatique qui leur impose d’avoir un corps de mannequin. C’est cette pression soutenue qui les pousse à se priver de nourriture », fait ressortir Virginie Bissessur.

Les traitements

La nutritionniste Teenusha Soobrah déclare que ces troubles ne peuvent pas être traités du jour au lendemain: « Le traitement se fait progressivement. Il faut d’abord faire en sorte que le corps recommence à fonctionner normalement. Ainsi, petit à petit, on va augmenter le taux calorifique des repas pour permettre au malade de retrouver un poids convenable. Le nutritionniste travaille de concert avec un psychologue et un médecin. »

Le soutien familial

L’encadrement familial est très important, selon Virginie Bissessur : « Il ne faut surtout pas que la famille mette une pression supplémentaire pour forcer le malade à manger. Dans un premier temps il faut chercher l’avis des professionnels. »

 

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