En soutien aux enfants qui souffrent du conflit israélo-palestinien : Bruno Donat entame son huitième jour de grève de la faim à Genève 

Le Mauricien Bruno Donat, Senior Humanitarian Affairs Officer aux Nations unies, a entamé, le 1er mars, une grève de la faim à titre personnel, à Genève. Son action vise à sensibiliser les citoyens du monde sur le sort des enfants innocents tués en Israël et en Palestine. Le vendredi 8 mars, Bruno Donat a entamé son huitième jour de grève de la faim. Avant de se lancer dans cette action symbolique au début de mars, ce haut fonctionnaire de l'ONU  a été actif en ligne durant ces derniers mois.  Il a d'ailleurs posté une vidéo sur les réseaux sociaux, vendredi, sur cette même thématique. 

 « Du 8 au 10 mars, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, les messages clés mettront l’accent sur les femmes et les filles de la Palestine, en particulier de la Cisjordanie et de Gaza. Les femmes et les filles palestiniennes continuent de faire face à des obstacles inacceptables. La marginalisation, l’injustice et la discrimination en font partie. La violence persistante à leur encontre déshonore l’humanité. Les protéger est une priorité absolue », avance Bruno Donat dans un document où il s'exprime en son point personnel sur ses initiatives. Sollicité par le Défi Plus, Bruno Donat, s'est abtenu de tout commentaire, refusant de  faire des déclarations de presse. 

Il continuera d’utiliser sa voix pour plaider en faveur de la paix, de la dignité humaine, de l’espoir, des droits de l’homme et de la responsabilité. « Comme l’a dit autrefois l’archevêque Desmond Tutu, “ si vous êtes neutre dans des situations d’injustice, vous avez choisi le camp de l’oppresseur ”. Aussi habilité que je puisse parfois me sentir par la sagesse de mes mentors, ce n’est pas une décision facile de prendre la parole dans le climat actuel. Je me demande régulièrement : “ aurai-je dû prendre la parole au sujet de ce que l’on nous dit être environ 1 200 âmes parties trop tôt d’Israël le 7 octobre 2023 ; et depuis lors, d’environ 30 000 âmes parties trop tôt de Gaza…» Bruno Donat demande pendant combien de temps, il devra continuer à agir de manière « correcte » et « être patient face à ces horreurs ? » « Vais-je subir des représailles, manifestes ou subtiles, si je défends ce que je sais être juste ? Devrions-nous et devriez-vous rester silencieux ? S’il vous plaît, ne regardez pas ailleurs. Soyons courageux et audacieux, choisissons le camp de la paix et plaidons pour l’humanité ! » Il est d’avis qu’il est acceptable de prendre certains risques et de montrer une forme de leadership public. « Je pense qu’il est temps pour la plupart d’entre nous d’être sans équivoque sur nos positions. Vous pouvez soutenir à votre manière des initiatives de plaidoyer… Paix, Shalom. Salaam. »