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En situation de handicap : il ne peut pas toucher la pension d’invalidité de son fils 

Il partage des moments de complicité avec son père.

La situation financière de Reza, un habitant de Vallée-Pitot est dans le rouge. La pension de son fils handicapé depuis sa naissance pourrait le tirer d’affaire. Or, il est dans l’incapacité de toucher l’argent qui leur serait d’une grande aide.

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Reza Ramjan,  âgé de 49 ans, réside à la rue Cornet à Vallée-Pitot. Son épouse Ambrene et lui s’occupent de leur fils, Suhayl qui a fêté ses 18 ans en septembre 2020. Avant que ce dernier ne devienne majeur, sa pension d’invalidité était créditée à son compte bancaire depuis plusieurs années.

« C’est notre premier enfant et ce n’est que quelques années après sa naissance qu’on a appris par un médecin qu’il est atteint d’un handicap. Il est né prématurément et il est resté dans un incubateur pendant un mois. Au fil des années, j’ai remarqué que Suhayl ne marchait pas. Les médecins nous ont alors informés qu’il avait un problème au cerveau et que c’est cela qui causait un retard dans son développement. Un médecin nous a aussi proposé d’opérer Suhayl au pied à l’âge de 5 ans dans l’optique de lui permettre de marcher, mais cela n’a pas eu l’effet escompté », raconte Reza. 

Suhayl, qui doit être accompagné en permanence, passe la majeure partie de son temps dans un fauteuil roulant ou sur le sol pour être plus libre. Même s’il ne comprend pas lorsqu’on lui parle, il ne manque pas de partager des moments de complicité avec son père. D’ailleurs, pendant que l’on conversait avec Reza, son fils lui tenait affectueusement la main.  

Sans issue

Dans un premier temps,  les parents du jeune homme effectuaient des retraits de son compte, mais ils ne peuvent plus le faire depuis septembre 2020. Cet argent, explique son père, servait à pourvoir aux besoins de Suhayl. Depuis que ce dernier a eu 18 ans, la banque n’autorise plus à effectuer les retraits bancaires pour des raisons légales. « Les préposés de la banque m’ont conseillé de jurer un affidavit. J’ai fait le nécessaire et je leur ai présenté le document, mais malgré cela, aucune solution n’a pu être trouvée », avance Reza. La banque en question lui a demandé de se tourner vers un avoué, mais en vain. Le père a même demandé de créer un compte joint avec son fils, mais sa demande n’a pas abouti.

Reza n’a pas d’emploi fixe. De temps à autre, il travaille comme mécanicien et parfois comme peintre. Sa femme, quant à elle, reste à la maison, car elle doit s’occuper en permanence de Suhayl. « Je me retrouve en difficulté financière et je n’ai pas les moyens d’acheter des couches pour mon fils. Nous avons l’aide des membres de la famille, mais nous ne pouvons pas dépendre d’eux éternellement », indique-t-il.

Il recherche une aide pour les couches

Ceux souhaitant apporter leur soutien à Reza en lui faisant don de couches pour son fils, sont priés de le contacter au 5769 6058. Vous pouvez également contacter la rédaction au 207 0666 pour plus de renseignements.

 

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