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En se rendant à une boutique : une jeune femme attaquée par un chien de race

Deux entailles de trois centimètres de profondeur et des éraflures au ventre. Telles sont les conséquences d’une attaque d’un chien de race dont a été victime une jeune femme de 20 ans. Le chien appartient à un boutiquier de Phoenix. 

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Les faits remontent au 30 janvier et suscitent encore diverses réactions. L’attaque s’est déroulée, selon Soorien Mootien, habitant de Petit Camp, Phoenix et oncle de la victime, alors que la jeune fille s’était rendue à la boutique du coin pour acheter des provisions.

Gravement blessée, la nièce a été transportée d’urgence à l’hôpital Victoria de Candos. Ella a été hospitalisée 15 jours durant et a passé une semaine de convalescence à la maison. «J’ai consigné une plainte au poste de police de Phoenix», explique l’oncle. 

Le quadragénaire explore les moyens à sa disposition pour obtenir réparation pour les préjudices subis. Il est d’avis que des mesures immédiates s’imposent afin de prévenir d’autres graves incidents du genre. Il déplore que le molosse, un rottweiler, soit toujours en liberté.

Conséquences légales

Me Bala Mukan, commentant ce cas sur les ondes de Radio Plus, se pose certaines questions et évoque les dispositions de la loi : « Il faut d’abord savoir si la personne a pénétré dans la cour du propriétaire et si elle a bel et bien été mordue et blessée alors qu’elle se trouvait en cet endroit. D’autre part, il est du devoir du propriétaire de s’assurer de la sécurité des visiteurs et des passants en toutes circonstances. Si tel n’est pas le cas, le propriétaire devra en subir les conséquences légales. »

Dans le cas présent, des poursuites judiciaires peuvent être engagées contre le propriétaire de la boutique. En outre, si l’animal n’est pas déclaré auprès de la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW), cela constitue aussi une infraction à la loi. 

De son côté, Christina Kalloo, Animal Control Officer au sein de la MSAW, soutient qu’il est normal que l’animal ait voulu défendre son territoire. « Toutefois, il est de la responsabilité du propriétaire de mettre des barrières de sécurité pour éviter ce genre de situation », dit-il.

Après une déposition consignée au poste de police, le plaignant doit alerter l’Animal Welfare Unit. Les officiers de ce département se rendront alors au domicile du propriétaire pour dresser un état des lieux en compagnie des policiers. 

Enfin, un vétérinaire sera appelé à se prononcer sur la nature du chien. Il devra déterminer si celui-ci représente un danger. Le cas échéant, l’animal sera pris en charge par la MSAW, ce jusqu’à la conclusion de l’enquête policière. Décision sera alors prise quant au sort qui lui sera réservé.

 

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