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En pleine rue : une mère agressée avec son enfant de 13 jours dans ses bras

Léa a vu de toutes les couleurs. Léa a vu de toutes les couleurs.

Calvaire pour une jeune mère de famille. Malgré la présence de son nourrisson de treize  jours dans ses bras, Léa (prénom modifié ) n’a pas échappé à la colère de son ex-concubin. Ce dernier est suspecté d’avoir, en pleine rue, roué de coups son ex-compagne. Depuis le mois de septembre 2018, ce couple vit séparément .

Cette agression remonte au 15 mai dernier. En fin d’après-midi, ce jour-là, Léa, âgée de 24 ans, marchait dans les rues de Bain-des-Dames, un faubourg situé dans la partie Sud de Port-Louis, quand elle a été prise à partie par Bensley M., âgé de 28 ans.

Léa se rendait à la demeure de sa tante pour prodiguer des soins de ‘tambave’ à son nouveau-né. C’est à ce moment précis, relate-t-elle au Défi Quotidien, qu’elle a été frappée en pleine rue par son ancien compagnon qui est aussi le père du nouveau-né.

« Quand il m’a vue avec le petit en chemin, il a commencé à m’agresser à la tête et sur différentes parties du corps et il voulait arracher l’enfant de mes mains, j’ai résisté, l’enfant a failli être projeté au sol », nous relate cette mère de famille toujours envahie par un sentiment de frayeur.

Les coups pleuvent ! « Lin donne moi coute poing dans figure, ek dans mo ventre, line trappe mo sevé li risser lin zette moi emba lor simer », raconte la victime qui explique que son ancien compagnon voulait à tout prix arracher l’enfant de ses bras, mais sans succès. « Lin dir moi sak foi li pou trouve moi li pou bat moi et li pou prend mo piti ». Atteinte au ventre lors de l’agression, munie d’un formulaire PF 58, Léa s’est rendue à l’hôpital pour des soins avec son nourrisson. « Docteur ine dire moi mo zenfant ine gagne sok et so léta pas grave ». 

À la suite de l’agression, Léa a enregistré une plainte au poste de police de Bain-des-Dames à l’encontre de son ex-concubin. Ce dernier a déja été placé en état d’arrestation mais Léa dit vivre tout de même dans la frayeur. « Lin dire kot li trouve moi li pour passe zouti are moi », craint la victime.

 

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