Faits Divers

En pleine classe : un instructeur pointe une arme à feu sur la tempe d’une recrue

Un officier de la Correctional and Emergency Response Team  (CERT) du milieu carcéral aurait, il y a quelques semaines, pointé une arme à feu sur la tête d’une recrue en plein cours de maniement.

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Les recrues, qui doivent parader le 27 décembre, auraient immédiatement alerté le commissaire des prisons par le biais d’une correspondance. Selon des recoupements, il y a quelques jours le même officier aurait utilisé son arme à feu à des « fins personnelles ». Une vidéo montre un policier en compagnie d’une femme lors d’un exercice de tir.

C’est une information qui, selon des recoupements, ferait grand bruit dans le milieu carcéral depuis environ un mois. Le geste de l’« instructeur », expliquent des gardiens, visait à « avertir les recrues qu’une arme à feu peut s’avérer dangereuse en cas de mauvaise manipulation ».

Tous les officiers des prisons se demandent ce qui a motivé leur collègue à agir ainsi. « On n’a pas le droit de pointer une arme, qu’elle soit chargée ou pas, sur une personne. D’ailleurs, les officiers des prisons chargés de l’instruction des armes à feu n’ont pas bénéficié de formation approfondie en la matière et ne détiennent pas de certificats adéquats », s’insurge la Prisons Officers’ Association (POA).

Par ailleurs, la vidéo d’une vingtaine de minutes montre, selon des gardiens, l’officier donnant des cours de tir. Les faits se seraient produits le jeudi 13 décembre dernier « sur le stand de tir de la prison centrale de Beau-Bassin ». Mais, selon nos interlocuteurs, la femme qui était en compagnie du gardien et qui tenait une arme à feu ne travaille pas au sein du milieu carcéral. L’exercice de tir aurait été réalisé « au vu et au su » de certains gardiens affectés à la même unité que l’officier. Le commissaire des prisons, Vinod Appadoo, aurait été mis au courant de la situation et aurait d’ailleurs réceptionné la vidéo. Sollicité à maintes reprises le chargé de communication de la prison, Josian Babet, est demeuré injoignable.

 

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