En marge du congrès du PMSD ce dimanche - Xavier-Luc Duval : «Après Trump et Macron, on voit que tout est possible en politique»

Un congrès du PMSD est prévu ce dimanche. Lors d’une conférence de presse samedi, Xavier-Luc Duval s’est dit confiant que les 10 000 chaises installées pour l’occasion seront remplies. Le leader des bleus s’est également appesanti sur sa Private Notice Question de mardi portant sur la situation à l’université de technologie (UTM).

L’objectif du congrès des bleus prévu ce dimanche est double : commémorer le 62e anniversaire du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) et célébrer les 30 ans de carrière politique de son leader. Samedi déjà, 9 000 chaises avaient été installées pour l’occasion. Et le PMSD prévoit d’en installer 1 000 autres ce dimanche. « Après le Brexit, Trump et Macron, nous voyons que tout est possible en politique. Nous transmettrons un message d’espoir à la population. »

Le congrès s’articulera autour des trois thèmes suivants : Résultat lor résultat, Gouverner autrement et Passion et compassion. Les orateurs seront Adrien Duval, Aurore Perraud,  Mahmad Kodabaccus, Patrice Armance et Xavier-Luc Duval. La présidence sera assurée par Malini Sewocksingh.

Samedi, le leader du PMSD a mis l’accent sur la Private Notice Question (PNQ) posée à l’Assemblée nationale mardi et portant sur la situation régnant à l’University of Technology Mauritius (UTM). Pour Xavier-Luc Duval, les membres du gouvernement ayant répondu aux PNQ jusqu’ici ne maîtrisent pas leur dossier. Il fait notamment référence à la ministre de l’Éducation. « Leela Devi Dookun-Luchoomun m’a surpris. Malgré les lettres qu’elle a reçues des étudiants et des employés de l’UTM, elle est partie plusieurs fois en voyage. Elle ne s’est jamais rendue à l’UTM », a-t-il expliqué. 

Ce qui a davantage surpris le leader des bleus est le fait que la ministre « défende aveuglément la directrice de l’UTM, Sharmila Seetulsingh-Goorah ». Cette dernière, estime Xavier-Luc Duval, est « conflictuelle. Elle aime crier et elle insulte les gens en public ».

Autres sujets abordés par Xavier-Luc Duval : le dossier BAI, dont il critique la gestion, les abus de pouvoir, la discrimination au niveau des paiements et les conditions entourant la fermeture de la Bramer Bank. Pour le leader des bleus, « Apollo Bramwell n’est que le sommet de l’iceberg concernant la mauvaise gestion ».

Dans la foulée, il a lancé un appel aux grévistes de la faim pour qu’ils mettent un terme à leur action et laissent le dossier entre les mains de l’opposition. « S’il le faut, ils recommenceront leur grève par la suite. Les cas à la Financial Intelligence Unit ne sont qu’un moyen de retarder les paiements », a-t-il précisé. En ce qui concerne le rachat de la National Insurance Company par la Sicom, Xavier-Luc Duval parle de mauvaise décision. Il est d’avis que cela sera néfaste pour les policyholders de la Sicom.