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En liberté sous caution : Shahebzada Azaree demande plus de «flexibilité»

Shahebzada Azaree Shahebzada Azaree déclare qu’il doit financer les études de sa fille aînée.

En liberté sous caution depuis septembre 2019, l’homme d’affaires Shahebzada Azaree veut maximiser les gains sur son business de restauration rapide. Toutefois, il avance que deux conditions attachées à sa remise en liberté sous caution lui rendent la vie dure. Il demande à la Cour suprême de lui accorder plus de flexibilité.

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Le directeur de Dad Gloria Fast Food Co Ltd, Shahebzada Azaree, a logé une motion devant la Cour suprême, le 20 décembre 2019. Il demande plus de flexibilité par rapport à certaines conditions de sa remise en liberté sous caution. La motion a été appelée, le  23 décembre 2019, devant le chef juge de la Cour suprême, Eddy Balancy. La motion est dirigée contre le commissaire de police et le directeur des poursuites publiques. Ces derniers étaient représentés par Me Karen Parson, State Attorney. Celle-ci a demandé un renvoi pour faire connaître sa position sur la requête de Shahebzada Azaree. Celui-ci est représenté par Me Pazany Thandarayan (avoué). L’affaire sera appelée le 13 janvier 2020.

Dans un affidavit juré dans le cadre de sa demande, l’homme d’affaires, qui gère deux fast-food, notamment à la rue Desforges et au Victoria Square, à Port-Louis, avance qu’il doit maximiser les ventes en vue de récupérer les pertes accumulées durant la basse saison. Père de quatre enfants, il avance que son aînée étudie en Grande-Bretagne. Et celle-ci, dit-il, dépend de son père pour financer ses études et son logement à l’étranger.

Le fait d’être assigné à résidence de 21 heures à 6 heures du matin, en raison d’un couvre-feu imposé par la Cour suprême, lui prive de s’occuper de son business comme il se doit. Il avance que les mois de décembre 2019, janvier 2020 et février  2020 sont la période de pointe pour ses affaires. Il demande en conséquence à ce que le couvre-feu soit modifié, afin qu’il soit assigné à résidence entre 2  heures et 6 heures du matin. Le cas échéant, il demande à ce qu’il soit assigné à son restaurant de la rue Desforges, Port-Louis, de décembre 2019 à mars 2020. Cela de 21 heures à 6 heures du matin.   

Aussi, dit-il, une des conditions de sa remise en liberté sous caution est qu’il doit se présenter au poste de police le plus proche de son domicile deux fois par jour : à 8 heures et 20 heures. Or, soutient le directeur de Dad Gloria Fast-food Co ltd, les policiers du poste de police d’Abercrombie, où il doit se rapporter, sont très stricts.

« Même quand j’arrive plus tôt au poste de police, je dois attendre 8 heures pile pour pouvoir me rapporter à la police », avance-il. En conséquence,  il demande à ce que cette condition soit assouplie de sorte qu’il puisse, le matin, se rapporter au poste de police en question de 7 heures à 10 heures et dans l’après-midi entre 18 heures et 21 heures.

L’homme d’affaires répond d’une accusation provisoire de complicité dans le sillage d’une affaire de trafic de drogue allégué. Il avait été arrêté par l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) le 22 juin 2017. Il est soupçonné d’avoir aidé le policier Moonsamy Govindasamy Basana-Reddi à récupérer un colis de drogue valant Rs 17 millions.

Le 4 septembre 2019, le directeur de Dad Gloria Fast-food Co Ltd a retrouvé la liberté sous caution. Cela après avoir passé plus de deux ans en détention préventive. Il a dû fournir deux cautions de Rs 200 000 et signé une reconnaissance de dette d’un million de roupies. Il doit se présenter au poste de police le plus proche de son domicile deux fois par jour. La cour lui a aussi imposé un couvre-feu. Il doit aussi informer la police de ses déplacements. Il lui est interdit de contacter des témoins dans l’affaire de drogue et doit rester joignable sur portable à tout instant par la police.

 

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