En liberté conditionnelle : Il fait faux bond à la police et remet un faux certificat médical

Davish G., 27 ans, a voulu faire croire à la police que s’il ne s’est pas présenté au poste lundi, comme l’exige la cour, c’est parce qu’il était souffrant. Il a même présenté un certificat médical pour prouver sa bonne foi. Mais il se trouve que ce document est, en réalité, un faux. Il a été arrêté.

Le jeudi 5 octobre 2023, un dénommé Davish G. a comparu devant le tribunal de Moka. Cet homme de 27 ans est provisoirement accusé d’usage de faux et de falsification de documents. Il lui est reproché d’avoir remis un faux certificat médical à la police de St-Pierre pour justifier le fait qu’il ne se soit pas présenté au poste le lundi 2 octobre, enfreignant ainsi une des conditions de sa libération conditionnelle. Mais il s’est fait prendre.

L’habitant de Dagotière, déjà connu des autorités, était tenu de se rendre au poste de police de St-Pierre tous les lundis entre 6 heures et 18 heures pour apposer sa signature dans le registre,
conformément à une des conditions que lui a imposées le tribunal de Moka dans une affaire en cours depuis l’année précédente. Jusque-là, il a respecté cette obligation. Mais le lundi 2 octobre 2023, il a décidé de s’y soustraire. Ce jour-là, il a fait faux bond à la police.

Une idée lumineuse lui est ensuite venue. Dans l’après-midi du mercredi 4 octobre 2023, il s’est rendu au poste de police avec la ferme intention de prouver sa bonne foi pour expliquer pourquoi il ne s’est pas présenté lundi.Croyant dur comme fer avoir trouvé la solution parfaite, il a remis un certificat médical en date du 30 septembre portant le sceau de l’hôpital Victoria de Candos. Sur ce document, il est indiqué qu’il a été hospitalisé à cause de douleurs rénales et qu’il avait besoin de trois jours de repos. Le certificat arborait même le nom d’un médecin accompagné d’une signature. En examinant le document de plus près, le policier de service a rapidement constaté qu’il était, en réalité, un faux. Pressé de questions, Davish G. a fini par avouer son subterfuge. « Mo ti ramas sa papie medikal la dan lakour lopital Candos. Ti zis ena enn stamp lor la. Tou bann lekritir dan sa papie la, se momem kinn fer sa. Mo rekonet se enn fos sertifika », a-t-il expliqué durant son interrogatoire. Après ses aveux, il a été placé en état d’arrestation.