![légumes et fruits](https://defimedia.info/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/310817_legumes.jpg?itok=GDf5s4YV)
S’assurer que le quota adéquat des fruits et légumes de la meilleure qualité possible atterrissent dans les supermarchés et les hypermarchés. Tel est le rôle qui incombe à de nombreux planteurs. Quel est le potentiel de ce créneau ? Quels sont les inconvénients ? Le point.
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Ashley Patchkowree, planteur de Montagne-Longue, fournit six supermarchés en légumes depuis plus de six ans. « J’ai grandi en regardant mes parents réussir dans le secteur de l’agriculture. Nous sommes aussi engagés dans la vente à l’encan mais en raison de la concurrence dans ce secteur, il fallait trouver d’autres marchés. » C’est comme cela qu’il a commencé à cibler les grandes surfaces et les hôtels. Pour lui, le plus gros avantage des supermarchés et hypermarchés, c’est de pouvoir en vendre en grandes quantités. « Cela me permet d’économiser du temps », explique Ashley Patchkowree.
Dans l’Est, on retrouve Keshave Jeewon, qui est lui aussi engagé dans cette activité. « C’est mon père qui a débuté avec les supermarchés Winner’s, il y a 20 ans. On s’attelle à honorer la demande des 21 succursales en fruits et légumes », indique-t-il. Ils cultivent des pitayas, des fraises, des bananes, des fruits de la passion, des letchis, des citrons et des papayes sur une dizaine d’arpents.
Parmi les légumes qu’il cultive, il y a les poivrons, les tomates et les concombres. Pas moins de 30 % de sa production est destinée aux supermarchés. « En vendant aux grandes surfaces, nous percevons des revenus mensuels importants. C’est comme un salaire, tandis qu’à l’encan et auprès des particuliers, il y a le risque de ne pas pouvoir écouler tout notre stock », explique Keshave Jeewon.
Un autre planteur du Nord, dont 50 % de la production est vendue aux grandes surfaces, abonde dans son sens. « La demande des supermarchés est permanente et peu importe le prix, la vente est assurée », précise-t-il.
Normes strictes
Les normes d’hygiène à respecter sont très strictes. « Même si le climat n’est pas favorable à la production, nous devons nous assurer que les légumes et les fruits soient de bonne qualité. Par ailleurs, il y a un quota à respecter. Si on n’a pas suffisamment de stock, il faut acheter auprès d’autres planteurs pour respecter les commandes », ajoute Keshave Jeewon.
Cependant, il y a parfois l’inconvénient du prix. Selon Ashley Patchkowree, les prix des légumes sont normalement fixés un mois en avance. « Ainsi, lorsqu’il y a des fluctuations des prix durant le mois, il faut toujours maintenir les tarifs négociés. Parfois on fait des pertes », dit-il. Les planteurs ne comptent pas pour autant baisser les bras. Ils ont tous l’intention de cibler de nouveaux supermarchés et hypermarchés car ils estiment que c’est un créneau prometteur.
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