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En gestation : un nouvel audit sur les abris pour enfants

L’abri pour enfants La colombe a fermé ses portes en 2019.

La National Social Inclusion Foundation (NSIF) et le ministère de l’Égalité des genres veulent un audit complet des abris pour enfants. Il sera financé par la NSIF et vérifiera si les abris respectent le cadre légal. Il déterminera aussi si les mineurs qu’ils hébergent sont bien traités. 

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Il s’agit aussi d’établir si l’argent public est dépensé à bon escient et d’harmoniser le niveau de service. C’est en vue d’assurer une meilleure coordination et d’établir les besoins en formation du personnel.

Le pays compte vingt-et-un abris. Parmi, dix-sept sont gérés par des organisations non gouvernementales. Et seuls huit d’entre eux sont enregistrés en vertu des Child Protection (Place of Safety for the Welfare and Protection of 199 Children) Regulations 2019. Les neuf autres ont fait une demande, mais ne remplissent pas encore toutes les conditions. Le gouvernement gère quatre abris.

Actuellement, 597 enfants vivent dans ces structures. 95 mineurs se trouvent dans des abris gérés par le gouvernement.

La gestion des abris a souvent fait débat. Certains ont fait l’objet d’enquêtes pour maltraitance des enfants. Par exemple, l’abri La Colombe avait été pointé du doigt et l’Ombudsperson for Children avait réclamé sa fermeture en 2018. Il a fermé temporairement ses portes en mai 2019 et n’a pas été réactivé depuis. Il était géré par le National Children’s Council sous l’égide du ministère de l’Égalité des genres.

En 2015, un Fact-Finding Committee avait été mis sur pied après des allégations. Présidé par l’ancien magistrat Denis Vellien, le comité avait soumis son rapport le 5 novembre de la même année. Celui-ci avait dénoncé certaines pratiques au sein de ces abris. Il avait identifié treize lacunes et avait formulé dix-sept recommandations. Il prônait une réforme en profondeur de la gestion de ces abris.

Un comité a mis en place un certain nombre de ces recommandations. L’objectif était d’avoir une meilleure gestion et une plus grande transparence. Il était question de s’assurer que l’argent public soit utilisé pour le bien des enfants.

Des changements ont aussi été apportés à la loi. Depuis octobre 2019, un abri ne peut opérer s’il n’a pas été certifié « place of safety ». Près de deux ans plus tard, neuf de ces abris ne remplissent pas encore les conditions. Mais ils sont en fonction, car ils ont entrepris des démarches en vue atteindre cet objectif.

Un autre changement est l’installation d’un système de sécurité à l’entrée des abris. Il y a régulièrement des visites surprises du ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille.

Le nombre de cas de violence, d’abus et de négligence envers les mineurs est en hausse dans le pays. Et trois nouveaux shelters ont ouvert leurs portes depuis mars. Ils se trouvent à Vacoas, à Rose Hill et à Pointe-aux-Sables.

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