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En Cour suprême : l’Icac conteste la décision du tribunal d’autoriser Bertrand Lagesse à voyager

Le 9 septembre denier, Bertrand Lagesse avait obtenu l’autorisation de voyager.

L’Independent Commission Against Corruption (Icac) a, le 10 septembre 2022, obtenu le gel d’un arrêt du tribunal de Port-Louis en date du 9 septembre 2022. Elle réclame aussi une révision de cette décision autorisant l’homme d’affaires Bertrand Lagesse à se rendre en France pour un traitement médical.

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Le 10 septembre 2022, l’Icac a déposé, devant une juge des référés, une motion de révision judiciaire visant à contester la décision du tribunal de Port-Louis. La commission anticorruption avance, notamment que la magistrate a erré en concluant que Bertrand Lagesse a besoin d’un traitement urgent et immédiat en France. L’Icac a ainsi obtenu le gel de la décision de l’instance en attendant un arrêt de la Cour suprême concernant sa demande de révision judiciaire.

L’affaire a été de nouveau appelée, ce lundi 12 septembre 2022, devant la juge des référés. Me Joy Beeharry, avocat de Bertrand Lagesse, a objecté à cette démarche de la commission anticorruption. Il déposera son contre affidavit ce mardi 13 septembre 2022.

L’Icac est représentée par Mes Atish Roopchand, Dhannish Gunesh et Ghireesh Bundhoo, assistés de l’avoué Mahejabeen Chatoo. Le commissaire de police, cité en tant que codéfendeur, est représenté par Mes Jean Michel Ah Sen, Acting Senior Assistant Director of Public Prosecutions, et Wendy Rangan.

Interpellé pour blanchiment d’argent dans le sillage de l’affaire St-Louis, Bertrand Lagesse avait réclamé la levée de l’interdiction de voyager qui pèse sur lui. Cela pour une étude électrophysiologique en France dans le cadre de son traitement médical. Le 9 septembre 2022, la magistrate Bibi Azna Bholah a accédé à sa motion. Elle a ordonné que l’homme d’affaires de déposer une caution de Rs 200 000. Autre condition émise : qu’il voyage avec un passeport restreint.

Bertrand Lagesse est soupçonné par l’Icac d’avoir agi comme intermédiaire dans l’affaire St-Louis. Il était consultant pour la firme danoise Burmeister & Wain Scandinavian Contractor. Il lui est reproché d’avoir empoché les sommes de 212 948 euros et Rs 8 172 492 sur ses comptes bancaires. L’Icac soupçonne que cet argent provient de transactions illicites.

 

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