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En Cour suprême : Il conteste la décision de la DFSC de ne pas le recruter dans la police

Lovekesh Budhoo Lovekesh Budhoo veut servir dans la police.

Il voulait être policier. Après avoir passé les examens d’aptitude physique et subi un examen médical, il a entendu un membre du panel de médecins dire qu’il a les pieds plats. Recruté au sein du service pénitencier, cet habitant de Camp-Thorel conteste la décision de la Disciplined Forces Service Commission (DFSC) de ne pas le recruter dans la police.

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Lovekesh Budhoo, un jeune homme de Camp-Thorel, a saisi la Cour suprême contre la Disciplined Forces Service Commission (DFSC). Il demande à l’instance judiciaire de revoir la décision de cet organisme de ne pas le recruter dans la force policière. Sa motion a été appelée, le 27 mai 2019. C’était devant le juge Prithviraj Fekna. Lovekesh Budhoo est représenté par Mes Shakeel Mohamed et Ayesha Jeewa, avouée.

Me Odile Ombrasine, Principal State Counsel, qui représente la DFSC, a soutenu qu’après avoir parlé au représentant de la DFSC, elle est en mesure d’informer la cour que Lovekesh Budhoo a été recruté et est toujours employé par le département de la prison. Me Shakeel Mohamed a présenté une motion pour que son client puisse avoir accès aux documents de la DFSC le concernant.

L’affaire a été renvoyée au 17 juin 2019 devant le chef juge Eddy Balancy et le juge Prithviraj Fekna. Cela pour que la DFSC puisse prendre une décision sur la requête de Me Shakeel Mohamed.

Dans son affidavit accompagnant sa demande, Lovekesh Budhoo, fait valoir que la DFSC a lancé le 27 janvier 2016, un avis pour recruter des candidats pour un stage dans la police. Ceux intéressés étaient priés de se rendre dans les locaux de la Warriors Rest, à la Special Mobile Force, à Vacoas.

le seul candidat à avoir obtenu 4 A

Le jeudi 11 février 2016, Lovekesh Budhoo se rend sur place. « Les examinateurs ont mesuré la taille de ma poitrine, qui était supérieure au critère de 84 cm, exigé dans l’avis. J’ai franchi avec succès la première étape et j’ai reçu une lettre de convocation pour passer un test d’aptitude physique le 5 avril 2016 », avance le plaignant.

Pour les examens d’aptitude physique, la première épreuve consistait en une course d’endurance de 2 km. « Je suis arrivé en premier du peloton de départ et mon temps était d’environ 8 minutes 30 secondes. L’instructeur m’a dit que j’avais réalisé le meilleur facteur temps parmi les 200 candidats », soutient Lovekesh Budhoos.

Pour la deuxième épreuve, il fallait faire 15 abdominaux d’un trait et pour la troisième, dix tractions. La dernière épreuve était un saut vertical. «J’étais le seul candidat à avoir obtenu 4 A et d’excellentes remarques ce jour-là », dit-il.

L’étape suivante consistait en un examen médical. Le 5 mai 2016, dit-il dans son affidavit, il est convoqué devant un panel de médecins. « L’un d’eux a vérifié mes battements de cœur et mon pouls, l’autre a vérifié mes parties intimes. En quittant la pièce, j’ai entendu un des médecins dire que j’avais les pieds plats. Cela m’a laissé pensif car aucun d’entre eux n’avait examiné mes pieds ». Le plaignant soutient avoir par la suite obtenu un avis médical à l’effet qu’il a des pieds normaux. Réfutant la thèse qu’il a les pieds plats, il avance être « un joueur de football enregistré en première division de la Mauritius Football Association ».

D’où sa contestation en justice.

 

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