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En Cour suprême : handicapé à vie, il perd son procès contre Le Waterpark

Devenu tétraplégique à la suite d’un accident dans une des piscines du Waterpark, à Belle-Mare, le 26 janvier 2010, Sarhvesh Racktoo, alors âgé de 16 ans, réclamait des dommages de Rs 57,4 millions. Mais il a subi un revers en Cour suprême, le mardi 7 mars 2017. Sa plainte a été rejetée.

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Un désaveu qui intervient sept ans après le drame. Sarhvesh Racktoo, aujourd’hui âgé de 22 ans, et ses parents Praveen et Sandhya Racktoo ont été déboutés, le mardi 7 mars, devant la Cour suprême. Les trois réclamaient Rs 57,4 millions à la SIT Leisure Ltd, qui opérait Le Waterpark, à la compagnie d’assurances du parc aquatique, ainsi qu’à la Mauritius Union Assurance Co. Ltd.

La plainte faisait suite à un accident survenu le 26 janvier 2010, à la piscine à vagues du Waterpark. Sarhvesh Racktoo précise qu’il se trouvait dans la piscine à vagues au moment des faits. Il dit avoir ressenti une irritation aux yeux alors qu’il s’apprêtait à quitter la piscine.

Soudain, une vague artificielle relâchée par la  machine se trouvant dans la piscine l’a heurté de dos. Il a été projeté au sol de la piscine et s’est cognée la tête contre le plancher. Résultat : il a souffert de blessures multiples. Il a dû suivre un traitement et subir un certain nombre de chirurgies à l’hôpital de Flacq ainsi qu’à l’hôpital Apollo Bramwell. Il souffre maintenant d’une incapacité permanente l’obligeant à rester alité et à utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer.

Consigne non respectée

Dans leur plainte, Sarhvesh Racktoo et ses parents précisent qu’il n’y avait qu’un seul préposé du parc qui opérait la piscine à vagues artificielles et pas de sauveteur qualifié présent lorsque l’accident s’est produit.

Quant aux défendeurs, c’est-à-dire la SIT Leisure Ltd et la Mauritius Union, ils ont tous deux décliné toute responsabilité dans l’affaire. Ils ont demandé à la Cour de rejeter la plainte. Dans sa version, la SIT Leisure Ltd a soutenu que l’accident s’est produit en raison de la négligence de Sarhvesh Racktoo qui, à l’époque, « a plongé dans la piscine  en ignorant les consignes de sécurité affichées sur les lieux ».

Le médecin, qui a traité Sarhvesh Racktoo à son admission à l’hôpital Apollo Bramwell le 27 janvier 2010, a indiqué que le patient était déjà tétraplégique. De plus, a expliqué le médecin, il avait une blessure au cou et un examen approfondi a révélé une fracture à une vertèbre et un morceau d’os, entre autres, à l’intérieur du canal rachidien  et comprimant la moelle épinière et provoquant la paralysie de la partie supérieure. Il a ajouté qu’en raison de la compression de la moelle épinière, tous les nerfs qui viennent du cerveau et qui descendent vers les membres supérieurs et inférieurs ont été endommagés. Le patient est handicapé à 80 % et les chances pour qu’il marche à nouveau sont nulles.

Dans son verdict, le juge Benjamin Marie-Joseph a statué que les plaignants ont failli à démontrer que l’accident s’est produit en raison d’un défaut mécanique de la piscine à vagues. Le juge a aussi déclaré que Sarhvesh Racktoo s’est contredit dans sa version des faits. Cela, même s’il a dit n’avoir jamais plongé dans la piscine contre l’indication de la pancarte.

 

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