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En Cour intermédiaire: Un Franco-Suisse reconnu coupable de bigamie

Robert Frederic Bon Werner sera fixé sur son sort le 18 mars 2016.
Il avait cru son divorce prononcé et qu’il pouvait contracter un autre mariage. Robert Frederic Bon Werner, un ressortissant franco-suisse a été reconnu coupable de bigamie en Cour intermédiaire. Sa sentence sera prononcée le 18 mars. «C’était une méprise de ma part », a déclaré lors de sa déposition en Cour, Robert Frederic Bon Werner, un quadragénaire domicilié à Albion. Il a présenté des excuses à la cour et a affirmé qu’il n’était nullement de son intention d’enfreindre la loi. « J’ai cru que mon mariage avait été dissous, mais tel n’était pas le cas. J’ai contracté un deuxième mariage, alors que j’étais toujours légalement marié à ma première épouse. »

Premier mariage

Tout commence en décembre 2005. Robert Bon Werner rencontre celle qui deviendra sa première épouse, une dénommée Anne Marie Fabiola, habitante de Rose-Hill. Quelque temps après, les deux s’installent en France où ils se marient civilement en mai 2006. Cependant, leur couple commence à battre de l’aile et la jeune femme décide de rentrer à Maurice. En janvier 2007, elle entame les procédures de divorce. Robert Bon Werner accepte de divorcer et déclare qu’il contribuera pour moitié aux dépenses liées au divorce. Dans sa déposition à la police, l’étranger affirme qu’il n’a pas reçu de convocation, alors que les procédures du divorce se déroulaient en cour. Entre-temps, en janvier 2008, il rencontre une autre femme, Slowan, et ils décident de vivre ensemble. Selon le Franco-Suisse, sa première femme l’aurait dénoncé au bureau de l’immigration pour le faire expulser de Maurice. Elle lui aurait dit que leur divorce avait été prononcé en juin 2008 et qu’il était en situation irrégulière à Maurice. Suite à cela, Robert FredericBon Werner a quitté le pays pour la France. Entretemps, sa deuxième compagne tombe enceinte.

Deuxième mariage

Robert Frederic Bon Werner rentre à Maurice en juin 2010, muni d’un visa touristique. Sa compagne a accouché d’une petite fille. Il décide de l’épouser pour rester auprès de sa fille. L’étranger croit être dans la légalité. Ce qui n’était pas le cas. En juin 2012, il se sépare de sa deuxième femme. Entre-temps, il apprend que son premier mariage n’a jamais été dissous et qu’il était dans l’illégalité. Selon l’acte d’accusation, il est reproché à l’accusé d’avoir contracté une union le 22 juillet 2010, alors qu’il était toujours marié à une autre femme. Selon le deuxième chef d’accusation, l’étranger a mentionné des informations inexactes dans un affidavit juré le 9 juillet 2010. Robert Frederic Bon Werner a plaidé coupable des délits. Il a admis les accusations formulées à son égard. L’accusé était représenté par Me Jean Claude Bibi.
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