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En cour intermédiaire : poursuivi pour le viol de la mère de son ami, il parle de complot

Un employé d’hôtel est poursuivi devant la cour intermédiaire pour le viol allégué d’une quinquagénaire le 19 novembre 2011. Le prévenu, un habitant de La Gaulette, âgé de 20 ans au moment des faits, a plaidé non coupable. Il est défendu par Me Drawnacharya Ortoo. 

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Il a comparu le lundi 2 décembre 2019 devant les magistrats Raj Seebaluck et Nadjiyya Dauhoo. La poursuite est représentée par Me Roshan Santokhee, Principal State Counsel. 

Selon la version de la victime présumée à la police, le prévenu est un ami de son fils et travaille dans le même établissement hôtelier que celui-ci. Le soir de l’incident allégué, elle était seule à la maison, ses enfants étant sortis. Selon la quinquagénaire, le prévenu s’est ramené chez elle et a voulu avoir des relations sexuelles avec elle. Il l’aurait poussée sur le lit avant de la violer. 

Alibi 

Fait que dément le prévenu dans sa version. Celui-ci a affirmé qu’il était chez lui à la maison à La Gaulette au moment des faits. Interrogé par son avocat, il a parlé d’un complot de son ami et de la victime présumée pour l’accuser à tort. Il a été confronté par l’avocat de la poursuite au fait que la police avait récupéré un drap chez la victime sur lequel des traces de son sperme ont été retrouvées. En cour, le prévenu a soutenu qu’il s’était servi du drap en question au cours d’une sortie à la plage. Selon le prévenu, c’est le fils de la victime qui avait apporté le drap à la plage. 

Confronté au fait que des « traces de sperme ont aussi été retrouvées sur les vêtements de la victime », le prévenu dit ne pas savoir de quoi il s’agit.

La défense a aussi appelé le père du prévenu à la barre. Ce dernier, un cuisinier, a confirmé l’alibi de son fils. Il a soutenu qu’à l’heure présumée du délit, son fils dormait. Le père déclare qu’il est resté à regarder la télévision jusqu’à fort tard et que, si son fils avait quitté  la maison ce soir- là, il aurait remarqué, car pour cela,il doit passer par le salon. Le père nie « mentir pour protéger son fils» et affirme dire la vérité en tant que chrétien. Le procès a été ajourné au 13 janvier 2020 pour les plaidoiries dans l’affaire.

 

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