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En cour intermédiaire : onze ans de prison à Patrice Rita pour agression mortelle 

L’accusé était déjà fiché à la police pour d’autres délits.

Louis Lionel Patrice Rita, 33 ans, a été condamné, le 23 mars, à onze ans de prison pour l’agression mortelle de sa petite amie, Marie Charis Sorenza René, 21 ans. Celle-ci avait été battue à mort, le 10 octobre 2019, au domicile conjugal à Flacq. L’accusé a aussi été condamné à dix-huit mois de prison, parce qu’il avait dissimulé le cadavre de la jeune femme. Il purgera toutefois les peines simultanément.

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«Marie Charis Sorenza René était une jeune femme de 21 ans sans défense. Elle a été sauvagement agressée et laissée pour morte à l’intérieur de sa maison », a écrit la magistrate Ashwina Jalloo siégeant en Cour intermédiaire dans son verdict. Elle a pris en compte la longue liste d’antécédents de l’accusé. Et elle a estimé qu’une lourde peine de prison est justifiée. 

Le directeur des poursuites publiques a logé deux accusations formelles contre Louis Lionel Patrice Rita, le 16 septembre 2022. Ce dernier a répondu de coups et blessures causant mort d’homme sans intention de tuer et de « concealing corpse ». L’accusé avait plaidé coupable et il était défendu par Mᵉ Subashinee Bachun. La poursuite était représentée par Mᵉ Bibi Fatimah Sharfa Paurobally, State Counsel.  

Infidélité alléguée

Dans ses dépositions à la police, Louis Lionel Patrice Rita avait relaté que Marie Charis Sorenza René et lui vivaient ensemble. Et que leur histoire d’amour avait commencé quand la jeune femme avait 13 ans. L’accusé avait expliqué qu’il n’avait pas pu supporter l’infidélité de sa petite amie. Il avait découvert que celle-ci entretenait une affaire extraconjugale quand il avait examiné son téléphone portable. 

Il s’était alors laissé emporter par la colère et la jalousie et avait battu à mort la jeune femme.  Celle-ci a lutté pour sa survie, mais l’accusé ne s’était pas arrêté. 

Il l’avait abandonné pour s’injecter de l’héroïne. À son retour, après quarante-cinq minutes, il avait remarqué qu’elle ne bougeait plus et que son visage était couvert de sang. Il l’avait ligotée, placée dans un sac poubelle et enroulée dans un drap. Puis il avait déposé le cadavre dans la salle de bains. 

C’était l’odeur nauséabonde émanant de la maison qui avait attisé la curiosité des voisins. Ces derniers avaient alerté la police. Ce qui a mené à l’arrestation de Louis Lionel Patrice Rita, le 16 octobre 2019. Le cadavre de Marie Charis Sorenza René était en état de décomposition avancée. Plusieurs blessures avaient été relevées sur celui-ci. L’examen post-mortem n’avait pu déterminer la cause exacte du décès de la jeune femme.   
 

  • defimoteur

     

 

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