En cour intermédiaire : il est acquitté faute de preuves

Un colporteur de 45 ans a été blanchi par la cour intermédiaire pour manque de preuves. Il était poursuivi pour avoir été en possession d’un cellulaire de marque Sony. Article qui proviendrait d’un vol.

Cet habitant de Résidences Vallijee était poursuivi en cour intermédiaire pour recel. Cela en vertu des articles 40, 301 (1) et 305 (i)(b) du Code pénal. Selon l’accusation, il avait été interpellé, le 25 février 2016 à Plaine-Lauzun, en possession d’un portable de la marque Sony. Lors du procès, le quadragénaire avait plaidé non coupable.

La victime du vol présumé a relaté que le 25 février 2016, elle marchait vers le bâtiment de la National Transport Authority (NTA) à Cassis. À hauteur d’un arrêt d’autobus, quelqu’un l’a attrapée par le cou et l’a menacée avec une arme tranchante. L’agresseur exigeait qu’elle lui remette son portable. Prise peur, la victime a jeté le cellulaire par terre. Son agresseur a ramassé l’appareil avant de prendre la fuite. En cour, la victime n’a pu confirmer s’il y avait deux personnes présentes au moment du délit.

Dans le sillage de ce vol, un certain « M » a été arrêté et poursuivi. En cour, l’accusé a plaidé coupable. Appelé à témoigner dans le procès du colporteur, le dénommé « M » avait soutenu aux policiers qu’il était accompagné de deux complices et que l’un d’eux était le colporteur.

Cependant, « M » devait se rétracter en cour. Il a affirmé avoir oublié l’incident après qu’il a été victime d’une chute. Bien que la poursuite ait tenté de lui rafraîchir la mémoire, il a maintenu dans son témoignage que le colporteur n’était pas avec lui  au moment du vol.

Le quadragénaire, lui, avait toujours réfuté les allégations portées contre lui. Dans son jugement, la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing soutient que la poursuite n’a pu établir l’accusation logée contre le colporteur et que son témoin à charge s’est rétracté en cour. Faute de preuves, elle a acquitté le quadragénaire.