En Cour intermédiaire: huit ans de prison pour avoir tué sa compagne

Georges Harry Roussety a été condamné à huit ans de prison, par le magistrat Vijay Appadoo, en Cour intermédiaire. Il avait étranglé sa concubine Mala Dayal, le 23 décembre 2013. Dans son jugement, le magistrat Vijay Appadoo a fait état de la gravité du délit. Il a relevé que la compagne était sans défense et vulnérable quand l’accusé s’en est pris à elle. Georges Harry Roussety, âgé de 63 ans, répondait en Cour intermédiaire, d’une accusation de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Il était accusé d’avoir étranglé sa concubine Mala Dayal, âgée de 53 ans, le 23 décembre 2013, à Phoenix. Lors de son procès, le sexagénaire a plaidé coupable. En Cour, il a exprimé des regrets et a affirmé avoir agi sous l’emprise de la colère. Il a présenté ses excuses et a réclamé la clémence de la Cour. L’accusé devait ajouter n’avoir plus personne pour le soutenir et ne pas savoir vers qui se tourner, quand il sortira de prison. Le drame s’est déroulé au domicile du couple à Phoenix. Georges Harry Roussety et Mala Dayal vivaient ensemble depuis plus de 20 ans. Mais quelque temps avant le drame, les choses avaient commencé à dégénérer entre eux.

Dépression

L’ex-vigile serait devenu dépressif. Il suivait même un traitement à l’hôpital Brown-Séquard. Les disputes devenaient de plus en plus fréquentes. Surtout depuis que l’ex-agent de sécurité avait des soucis au travail. Le jour fatidique, l’accusé s’est mis en colère en ne voyant pas sa compagne à son domicile. Aux alentours de 14 heures, quand celle-ci est rentrée, une énième altercation a éclaté entre eux. L’ex-vigile n’était pas d’accord que sa compagne voit un guérisseur pour le soulager de ses dépressions et résoudre ses problèmes. Cela lui déplaisait fortement. Les coups ont commencé à pleuvoir et l’accusé devait se saisir d’une serviette pour l’étrangler. Ce n’est que quand cette dernière a arrêté de bouger qu’il a lâché prise et l’a abandonnée. Georges Harry Roussety s’est alors rendu au poste de police pour alerter les limiers. Il est tout de suite passé aux aveux. Le rapport de l’examen post mortem devait conclure que Mala Dayal est décédée asphyxiée due à l’étranglement.