Selven Valliamah, ancien vigile, a été jugé coupable mercredi, d’avoir abusé sexuellement de la fille mineure de sa concubine en 2012-2013. Cela, à quatre reprises, la cour passera la sentence ce 23 août.
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« En dépit de son embarras visible et de sa timidité, elle était un témoin assez convaincant qui a déposé bravement et de manière directe, malgré le passage du temps ». C’est en ces termes que la cour intermédiaire a décrit le témoignage d’une adolescente victime d’abus sexuels. Au moment des faits, en 2012, elle était âgée de 12 ans.
L’accusé dans l’affaire, Selven Valliamah, ancien vigile demeurant à Providence, Quartier-Militaire, a été jugé coupable d’abus sexuels sur une mineure. Il avait plaidé non coupable sous les quatre accusations retenues contre lui. Il sera fixé sur son sort le 23 août. La cour passera alors la sentence.
Mère en prison
L’accusé était poursuivi pour avoir abusé à quatre reprises de la fille de sa concubine. La première fois à Glen Park en 2012. Puis à deux reprises à La Marie et une quatrième fois à Providence au mois d’août 2013.
La victime a fait le récit de son calvaire en cour. Après la mort de son père, sa mère, son frère et elle sont partis vivre à La Marie. Sa mère avait acheté une fourgonnette. Elle relate qu’elle était en retard dans sa scolarité et souffrait de divers maux. Alors qu’elle était en Standard VI, sa mère a été incarcérée.
C’est ainsi qu’elle ira habiter chez sa tante et son oncle. Selven Valliamah, concubin de sa mère, allait la déposer à l’école. En septembre 2013, elle finit par confier à sa tante les douleurs répétitives qu’elle avait à l’abdomen. Elle avoue qu’à 13 reprises, le concubin de sa mère a abusé d’elle. La première fois, dit-elle, c’était dans un champ de cannes sur le trajet pour l’école. Au cours de son contre-interrogatoire, elle a concédé qu’elle était vierge. Toutefois, aucune déposition du médecin qui l’a examinée n’a été consignée.
Le rapport du médecin légiste fait toutefois mention de vieilles blessures aux organes génitaux de la victime. Quant à Selven Valliamah, il a nié à la police avoir abusé la victime.
La présidente de la division pénale de la cour intermédiaire, la magistrate Niroshini Ramsoondar, a statué que la victime s’est avérée un « témoin de vérité» et qu’elle n’avait « aucune raison de mentir ou d’inventer une histoire ». La cour a ainsi conclu que l’accusé était coupable sous les quatre chefs d’accusation.
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