En cour intermédiaire : bénéfice du doute accordé pour attentat à la pudeur

Un habitant de Vallée-Pitot, a été disculpé, devant la cour intermédiaire, à l’issue d’un procès pour attentat à la pudeur. Dans les faits, il était accusé de s’être livré à des attouchements sur la fille de sa cousine. Cela à trois reprises, soit deux fois dans le courant de 2014 et une fois en février 2015. La fillette, était âgée au moment des faits, de huit ans, soit 2014 à 2015. Ce n’est que le 23 février 2015, que la « victime » a porté plainte au poste de police de Plaine-Verte. Cet habitant de Vallée-Pitôt a nié les allégations portées contre lui. 

Au moment de témoigner devant la cour intermédiaire, la présumée victime était âgée de 13 ans. Son témoignage s’est déroulé à huis clos. Elle relate que lorsqu’elle avait environ neuf ans, l’habitant de Vallée-Pitôt, qui était le cousin de sa mère est venu la voir dans sa chambre. Cela alors qu’elle faisait ses devoirs. Celui-ci, selon la fillette, lui a « touché » les jambes tout en lui parlant de choses « ki pa bizin ». Elle a relaté avoir prié l’habitant de Vallée-Pitot d’arrêter mais qu’il a continué. La fillette soutient que sa mère était en cuisine à cet instant-là. 

Toutefois, elle n’a pas été en mesure de se remémorer les incidents en 2014. Quant à la mère de la fillette, elle a soutenu en cour qu’elle avait placé deux caméras chez elle dont l’une pour voir dans la chambre de sa fille. 

Deux DVD ont été présentés en cour par la poursuite. Selon le témoin, sur l’un des  enregistrements il y a « un homme en train de se masturber devant un enfant » tandis que l’autre enregistrement ne pouvait pas être lu correctement. 

La magistrate Nadiyya Dauhoo a dans son verdict en date du 12 décembre 2019, souligné que l’habitant de Vallée-Pitot fut confronté par la police, à une version différente de celle, qu’elle a relaté en cour. La cour a accordé le bénéfice du doute à l’habitant de Vallée-Pitot. Cela à la lumière de la version « peu convaincante » de la victime. Ainsi, les accusations contre l’habitant de Vallée-Pitôt ont été rayées.