Christophe Jérôme Legrand, 32 ans, Patrick Steeve Prinsley Serret, 36 ans, et Sada Curpen, 42 ans, ont comparu, le jeudi 8 septembre, devant le magistrat Vijay Appadoo, siégeant en cour intermédiaire. Les trois hommes, qui font l’objet d’un procès que leur intente le Directeur des poursuites publiques, répondent chacun d’une accusation d’entente délictueuse dans le sillage du meurtre de Denis Fine, commis le 3 janvier 2010. Le magistrat prononcera son jugement le 17 octobre.
Les prévenus sont accusés d’avoir ourdi un complot dans le but de nuire à Denis Fine, alors âgé de 42 ans. Ce Mauricien, établi à Paris, avait été tué d’une balle à la tête dans la nuit du 3 janvier 2010, à son domicile, à Pamplemousses. Les trois hommes ont plaidé non coupable. Ils sont défendus par Mes Neelkanth Dulloo, Rama Valayden et Raouf Gulbul. La poursuite est représentée par Me Mohana Naidoo, Senior Assistant Director of Public Prosecutions.
Jeudi, durant l’audience, Me Raouf Gulbul, l’avocat de Sada Curpen, a réfuté les arguments de la poursuite, maintenant qu’il n’y a pas d’évidence contre son client. Pour l’homme de loi, la version de Marie Christina Catherine Castor, principal témoin de la poursuite, est une preuve par « ouï-dire ».
Pour Me Raouf Gulbul, il y a une différence entre l’acte d’accusation de « donner des instructions à commettre un crime » et celui de « complot ». Il précise que son client n’a jamais été interrogé par la police pour l’accusation de « complot ».
Durant leurs plaidoiries, Me Neelkanth Dulloo, avocat de Christophe Jérôme Legrand et Me Rama Valayden, avocat de Patrick Steeve Prinsley Serret, ont avancé que la poursuite n’a pu établir l’élément de complot contre leurs clients. Ils ont aussi évoqué de nombreuses incohérences dans la version du principal témoin de la poursuite. Pour eux, il n’y a pas de preuves contre leurs clients.
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