En cour intermédiaire : accusé d’inceste, il est disculpé

Il était poursuivi pour avoir eu, le 19 novembre 2013, des relations sexuelles avec sa fille alors âgée de 13 ans. Cinq ans après les faits, le père a été blanchi par la cour intermédiaire, faute de preuves.

Il avait plaidé non coupable. La fille a témoigné en cour expliquant que, le jour du délit, elle faisait la lessive lorsque son père l’a appelée. Elle est entrée dans la maison et s’est dirigée vers la chambre à coucher. Son père, âgé de 48 ans, a fermé la porte et les fenêtres de la chambre. Puis, il l’a déshabillée et a eu des relations sexuelles avec elle.

Par la suite, l’adolescente est revenue sur ses dires. Elle a déclaré, lors de son contre-interrogatoire qu’elle voulait mettre fin à cette affaire. À d’autres questions, elle a répliqué : « Je ne me souviens pas »

Analyses ADN

De son côté, le quadragénaire a nié les accusations portées par sa fille. Il a toutefois admis que ce jour-là, il était seul avec sa fille, ses deux autres enfants étant sortis. Il a soutenu qu’au moment des faits, il prenait une douche. Puis, il a ressenti le besoin de se masturber. Par la suite, il affirme être allé se coucher.

Dans son jugement, la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing soutient qu’il existe plusieurs contradictions dans le témoignage de la fille. De plus, il n’y a pas d’autres preuves pour établir l’accusation contre le père, et les analyses ADN n’ont pas été concluantes. Ainsi, faute de preuves, le père a été acquitté.