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En cour intermédiaire: accusé d’avoir tué son ami, il sera fixé sur son sort le 30 juin

L’accusé plaide non coupable.
Louis France Noël Brunet, un laboureur de 51 ans, est poursuivi devant la cour intermédiaire pour l’agression mortelle de son ami, Sonalall Soobul, 43 ans. Le drame a eu lieu le 11 novembre 2013, à Cité Beemanique,  Cluny. Le jugement sera prononcé le 30 juin. Il est accusé de coups et blessures ayant entraîné mort d’homme sans intention de tuer. Louis France Noël Brunet, un laboureur de 51 ans, a comparu, le 8 juin, en cour intermédiaire. La victime est Sonalall Soobul, 43 ans. Le drame s’est produit le 11 novembre 2013, à Cité Beemanique, Cluny. L’accusé a plaidé non coupable. Il est défendu par l’avocat Neelkanth Dulloo. La poursuite, elle, est représentée par Me Denis Mootoo, assistant du Directeur des poursuites publiques.

« Une dernière cigarette »

Dans sa déposition produite en cour, le laboureur a nié la charge retenue contre lui. Selon sa version des faits, le jour fatidique, il aurait rencontré la victime. Les deux hommes ont consommé de l’alcool sous un arbre au coin d’une rue. Puis, une discussion a éclaté entre eux. Louis France Noël Brunet nie avoir agressé son ami. Il explique que ce dernier lui a demandé une cigarette. Le laboureur n’en avait qu’une,et il l’a donnée à son ami. Puis, il lui a demandé la cigarette pour fumer à son tour. C’est là qu’il a constaté qu’il y avait du sang sur la cigarette et il a refusé de la fumer. Par ailleurs, l’accusé affirme que des policiers sont venus et ont demandé à la victime si elle voulait porter plainte pour agression. Elle a refusé et a déclaré aux policiers s’être fait mal elle-même. Les policiers lui ont ensuite demandé si elle voulait être conduite à l’hôpital pour des soins, Sonalall Soobul aurait refusé. Déposant sous serment en cour, Louis France Noël Brunet a maintenu sa version. Il a nié avoir agressé mortellement la victime. Il soutient qu’il n’y a eu qu’une simple dispute entre eux et que c’est une fausse allégation faite à son encontre. Lors de sa plaidoirie, Me Neelkanth Dulloo a soutenu qu’il n’y a pas de preuves contre son client. La seule qui le relie au délit, c’est le témoignage d’un homme de 58 ans. Ce dernier a déclaré en cour que le prévenu a agressé mortellement la victime. L’avocat a réclamé l’acquittement de son client. Lors de son réquisitoire, Me Denis Mootoo a insisté sur le fait que suite à cette agression commise par le prévenu, il y a eu mort d’homme. Il s’est appuyé sur le principal témoin pour soutenir qu’il existe suffisamment de preuves contre le prévenu pour établir la charge. Après avoir écouté les arguments des deux avocats, la vice-présidente de la cour intermédiaire Niroshini Ramsoondar rendra son jugement le 30 juin 2016.
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