Faits Divers

En Cour intermédiaire : 300 heures de travaux communautaires pour deux voleurs 

L’apprentie cambrioleuse aura à purger sa peine au poste de police de Quatre-Bornes.

Une femme de 30 ans et un homme de 42 ans auront à s’acquitter, chacun, de 300 heures de travaux communautaires pour un vol commis le 26 septembre 2013, à Belle-Rose. 

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Les deux accusés avaient monté un plan pour commettre un cambriolage, le 26 septembre 2013. Leur mode opératoire était que la femme de 30 ans se présenterait à la porte de la plaignante, une habitante de Belle-Rose. Au moment des faits, cette dernière était âgée de 45 ans. 

L’accusée (la femme de 30 ans) l’avait fait croire qu’elle avait soif. Sans se méfier, la plaignante l’a laissé entrer, n’ayant pas senti le guet-apens dont le but était de permettre à l’homme de 42 ans de pénétrer dans la maison. Les deux accusés s’en sont alors pris à la plaignante. La femme de 30 ans lui a placé la main sur la bouche pour l’empêcher de crier. Les deux accusés ont ensuite fait main basse sur plusieurs articles. Notamment une somme de Rs 30 000, des bijoux en or, quatre portables, entre autres. 

En cour, les accusés avaient plaidé coupable. La femme de 30 ans a présenté des excuses, ajoutant qu’elle ne recommencerait pas. Elle a expliqué qu’elle est seule à subvenir aux besoins de sa famille, car elle est séparée de son époux et a un loyer à payer et deux enfants sous sa responsabilité. Quant à l’homme de 42 ans, il a aussi promis de ne pas récidiver et a présenté des excuses. Les deux  travaillent comme caissiers.

À l’énoncé de son verdict, la magistrate Nadjiyya Dauhoo souligne avoir pris note que la femme de 30 ans a un casier judiciaire vierge. Alors que l’homme de 42 ans a des antécédents. Toutefois, le juge fait ressortir que le délit commis par les deux accusés est « sérieux », considérant aussi la façon dont ils ont procédé. Par ailleurs, les articles volés  n’ont jamais été récupérés, ajoute-t-elle.

Le 30 janvier 2020, elle a infligé à chacun des accusés une peine de deux ans de prison. Toutefois, elle a suspendu leur condamnation et commandité un rapport social sur chacun des accusés pour savoir s’ils étaient éligibles à des travaux communautaires.

Le 12 février 2020, la cour a obtenu le rapport social de chacun des accusés. Ceux-ci étant favorables, la magistrate a commué la peine de deux ans de prison en 300 heures de travaux communautaires.

La femme les effectuera au poste de police de Quatre-Bornes et l’homme à celui de Beau-Bassin. Les deux accusés auront, chacun, à se présenter de nouveau devant la cour intermédiaire, le 24 juin 2020.

 

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