Une fois que les élections générales seront derrière nous, le prochain Grand argentier devra prendre le taureau par les cornes pour mener l’économie à bon port. Avec une croissance à booster, Et les défis ne manquent pas. S'il y a des secteurs en difficulté à soulager, toutefois il y a une récession mondiale, qui s’annonce en 2020, à mâter. Les prétendants au poste de ministre des Finances des trois principaux blocs politiques dévoilent leur stratégie économique.
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…Pour augmenter la croissance
Renganaden Padayachy de l’Alliance Morisien (MSM/ML) : «Nous placerons l’humain au centre du développement»
« L’Alliance Morisien poursuivra dans la voie déjà tracée par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, depuis son installation à la tête du pays », indique Renganaden Padayachy, celui qui est pressenti pour être le ministre des Finances en cas de victoire de l’Alliance Morisien aux élections générales. Cette philosophie, ajoute-t-il, qui « consiste à placer l’humain au centre du développement est à la base d’une nouvelle dynamique économique ». « Vous remarquerez certainement que la croissance du produit intérieur brut est dans une phase ascendante. Rappelez-vous qu’en 2012, le pays avait enregistré une croissance de 3,2 %. Nous sommes aujourd’hui à un taux de 3,8 %. C’est une progression remarquable », souligne-t-il.
Renganaden Padayachy juge la lutte menée contre les inégalités rejaillit également sur la croissance. « Les études menées par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en témoignent. La baisse des inégalités a et aura un effet positif sur le potentiel et la croissance économique. D’ailleurs, le dernier rapport de la Banque mondiale en matière de Ease of Doing Business, où Maurice pour la première fois est classé 13e, traduit parfaitement cette nouvelle dynamique », fait-il ressortir. « La confiance dans notre économie est la clef de voûte de notre croissance future. Nous en sommes conscients et la Banque mondiale nous donne raison sur nos choix en matière de politique économique ». Dans leur manifeste électorale, l’Alliance Morisien vise un taux de croissance d’au moins 5 %. « Le développement inclusif et durable, l’apport de technologies nouvelles, l’innovation et la diversification seront les pierres angulaires de notre politique économique. La démocratisation de l’économie sera accélérée avec l’élargissement attendu du champ d’activités des PME dans les secteurs émergents ».
Reza Uteem du MMM : «Nous investirons dans des projets productifs»
« Pour relancer l’économie, on mettra en place une politique pour encourager l’investissement privé et l’investissement direct étranger (IDE) », indique Reza Uteem, le président du MMM et le responsable des Finances en cas de victoire. En parallèle, avance-t-il, le gouvernement investira dans des projets productifs. Ce qui permettra de relancer l’économie. « Nous comptons aussi venir de l’avant avec des mesures sectorielles au niveau de l’industrie touristique, du secteur manufacturier, des TIC, du secteur financier, etc. Cela passera par une diversification des produits et marchés.» Pour Reza Uteem, le pays a aussi besoin d’une stratégie africaine. « Je crois fermement que l’avenir économique de Maurice est intimement lié avec le continent africain. Nous comptons, à cet effet, encourager des partenariats et des coopérations intra-africains », a-t-il conclu.
Croissance : 3,8 % en 2019 | ||||
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2016 | 2017 | 2018 | 2019 (prévision) | |
Taux de croissance | 3,8 % | 3,8 % | 3,8 % | 3,8 % |
Source : Statistics Mauritius. |
Xavier-Luc Duval de l’Alliance Nationale (PTr/PMSD) : «Notre équipe très expérimentée s’assurera d’un niveau de croissance extraordinaire»
Xavier-Luc Duval ne mâche pas ses mots. « Tout le monde sait que les chiffres de la croissance ont été faussés. Nous sommes bien loin des 3,8 % annoncés par la Banque de Maurice et Statistics Mauritius qui sont sous le contrôle politique. Le pays connaît réellement une croissance de 3,6 %, dopée par une forte hausse de la consommation et les résultats des investissements publics dans le secteur de la construction, ce qui a entraîné du coup une hausse de la dette », fulmine celui qui occupera les Finances si l’Alliance Nationale remporte les élections. Pour renverser la vapeur, voici ce qu’il prévoit. D’abord, il faudra stopper l’hémorragie dans trois secteurs : l’industrie sucrière, le textile et le tourisme. « Ces secteurs clés de l’économie en termes d’emplois requerront une attention particulière », explique-t-il.
Ensuite, l’Alliance Nationale misera sur la régionalisation. « Nous comptons à cet effet revoir le contexte de l’offshore face aux besoins de l’Afrique. Nous avons aussi pour projet d’offrir la cinquième liberté aux transporteurs aériens afin qu’ils puissent desservir l’Afrique à partir de Maurice », souligne-t-il. Il est grand temps, ajoute-t-il, de construire un breakwater (Ndlr : un port artificiel) pour avancer nos efforts dans le but de devenir un hub régional pour le transbordement. « Nous comptons également faire de notre port franc un champ de transformation pour les produits primaires émanant de l’Afrique tels que le bois, le café, le cacao, etc. », dévoile Xavier-Luc Duval.
Et finalement, il compte miser sur les créneaux porteurs tels que l’éducation de qualité ou encore le Medical Hub en visant l’Afrique. « L’Alliance Nationale dispose d’une équipe très expérimentée qui, de par ses efforts, va s’assurer d’un niveau de croissance extraordinaire », conclut-il.
…pour faire face à une éventuelle récession en 2020
Xavier-Luc Duval : «Créer un climat de confiance pour assurer une croissance soutenue»
Outre une éventuelle récession qui est annoncée pour 2020, avance Xavier-Luc Duval, la prochaine équipe économique devra gérer « la dette élevée » que léguera le MSM. « Toutefois, notre équipe économique s’efforcera de créer un climat de confiance dans les secteurs traditionnels pour assurer une croissance soutenue. Nous l’avons déjà fait lors de la précédente crise économique. Nous suivrons la même tendance en comptant sur la discipline, l’effort du travail, la créativité et le sens d’entrepreneuriat des Mauriciens », explique-t-il.
Rengananden Padayachy : «Nous mettrons tout en œuvre pour renforcer notre résilience»
« En dépit de la conjoncture mondiale, notre économie demeure résiliente. C’est ce que démontre le rythme de l’expansion de notre PIB. La croissance à Maurice sera supérieure à la croissance mondiale cette année. Il s’agit de maintenir le cap », estime Rengananden Padayachy. L’éventuel ministre des Finances ajoute que l’Alliance Morisien « mettra tout en œuvre pour renforcer cette résilience ». « C’est ce que nous faisons en plaçant l’innovation et les nouvelles technologies au cœur de notre stratégie de développement pour les années à venir », conclut-il.
Reza Uteem : «Nous allons réinventer nos secteurs traditionnels»
« Il faudra réinventer nos secteurs traditionnels et exploiter d’autres secteurs porteurs tels que l’économie bleue annoncée à maintes reprises, mais qui n’a jamais vraiment décollé. » C’est la stratégie que compte adopter le MMM pour s’armer contre une éventuelle récession. Le MMM compte aussi jouer la carte du secteur des services pour les entreprises en Afrique.
…pour combattre le chômage
Renganaden Padayachy : «La création de 10 000 emplois dans le secteur public»
« Le taux du chômage est à son plus bas niveau depuis une décennie. Il y a de quoi s’en réjouir, mais nous pensons que nous avons les moyens de faire davantage pour réduire le nombre de chômeurs », estime Renganaden Padayachy.
Les mesures de l’Alliance Morisien dans son manifeste, poursuit-il, vont justement dans ce sens. « Nous nous engageons à créer 10 000 emplois dans le secteur public. Mieux, nous offrirons des incitations au secteur privé afin d’encourager les entreprises à engager les jeunes gradués. Nous avons une vision pour le pays et les résultats de cette vision sont déjà visibles », ajoute-t-il.
Reza Uteem : «Nous miserons sur la croissance et la formation»
La stratégie du MMM se résume en deux mots : la croissance et la formation. « C’est à travers la croissance qu’on pourra générer de l’emploi soutenu. Quant à la formation, elle aidera à réduire le mismatch qui caractérise notre force ouvrière », avance Reza Uteem. Parallèlement, le MMM compte encourager les entreprises et les multinationales à l’étranger à délocaliser leurs activités à Maurice si le parti se retrouve au pouvoir. « Ce qui permettra de créer des emplois », souligne-t-il.
Xavier-Luc Duval : «Un effort massif dans notre programme pour créer des emplois»
Pour créer des emplois, il faut la croissance, mais aussi une main-d’œuvre bien formée qui répondra aux attentes de notre économie. « Nous comptons pour cela réformer intégralement nos universités publiques pour qu’ils puissent former nos jeunes. L’éducation et la formation (polytechnique, etc.) seront donc les maîtres-mots. Il faudra aussi aider les jeunes dans leur quête d’un nouvel emploi », explique Xavier-Luc Duval.
Pour résorber le chômage chez les jeunes, l’Alliance Nationale envisage de créer de nombreux incubateurs par secteur d’activités. « Encourager les femmes à intégrer le marché du travail tout en trouvant parallèlement des créneaux pour que les personnes autrement capables, qui ont droit au travail, soient actifs sur le marché figurent également dans notre agenda. Il y aura un effort massif dans notre programme en faveur de l’emploi », résume notre interlocuteur.
Taux de chômage de 6,8 % attendu cette année | ||||
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2016 | 2017 | 2018 | 2019 (prévision) | |
Taux de chômage | 7,3 % | 7,1 % | 6,9 % | 6,8 % |
Source : Statistics Mauritius. |
…pour réduire la dette
Renganaden Padayachy : «Nous utilisons la dette pour financer le développement économique»
Les objectifs en matière de dette publique sont très clairs : le gouvernement n’est pas en train d’emprunter pour financer les dépenses de fonctionnement. « D’ailleurs, nous sommes soumis à l’évaluation des agences internationales comme Moody’s ou encore du Fonds monétaire international. Ces institutions constatent que nous utilisons la dette pour financer le développement économique », fait-il ressortir.
Sans la dette, ajoute-t-il, le pays ne pourra pas déverrouiller la croissance future. « Et c’est cette croissance économique qui nous permet par la suite de réduire notre dette. Nous sommes dans un cercle vertueux. Il faut éviter de faire de la démagogie sur ces questions essentielles », martèle-t-il.
Reza Uteem : «Une politique de zéro tolérance envers ceux qui dilapident les fonds publics»
Reza Uteem compte en premier lieu « faire un état des lieux pour connaître le montant actuel de la dette publique parce que les comptes sont maquillés et ne reflètent pas la réalité du niveau d’endettement ». Il faudra ensuite, poursuit-il, éliminer immédiatement le Special Purpose Vehicle et « les autres structures opaques visant à cacher la dette publique réelle. Nous prônerons également la transparence dans l’octroi des contrats. Ce faisant, nous comptons revoir la Public Procurement Act et la façon dont les contrats gouvernement à gouvernement sont alloués sans passer par les procédures d’appel d’offres », indique Reza Uteem. Autre intention : « Nous comptons éliminer les gaspillages et nous pratiquerons une politique de zéro tolérance envers ceux qui dilapident les fonds publics », soutient notre interlocuteur. En cas de victoire, le MMM compte utiliser les lignes de crédit pour financer des projets productifs qui vont générer de la croissance. « Ce qui nous permettra de rembourser la dette du pays », fait-il ressortir.
Xavier-Luc Duval : «Nous ne comptons pas dévaliser la BoM»
« Le niveau de la dette par rapport au PIB est trop haut et dangereux. Toutefois, nous ne comptons pas réduire la dette en dévalisant la Banque de Maurice (BoM). Ceci dit, il n’y a pas mille façons de réduire la dette. Nous comptons la réduire en augmentant la croissance tout en réduisant les gaspillages et les projets inutiles », avance d’emblée Xavier-Luc Duval. À titre d’exemple, le projet de stade de Côte d’Or sera chose du passé, indique-t-il. « Nous allons nous assurer que chaque investissement que nous faisons ait un retour économiquement viable. Ce qui est loin d’être le cas avec le MSM. Pour résumer, nous réduirons la dette à travers la croissance tout en prenant l’engagement d’investir dans des projets économiquement profitables », conclut-il.
Dette à 65 % du PIB | ||||
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Juin 2019 (prévision révisée) | Juin 2020 (estimations) | Juin 2021 (estimations) | Juin 2022 (estimations) | |
Montant de la dette publique | Rs 322,62 milliards | Rs 324,52 milliards | Rs 336,55 milliards | Rs 356,3 milliards |
Dette domestique | Rs 269,09 milliards | Rs 276,55 milliards | Rs 286,2 milliards | Rs 304,15 milliards |
Dette externe | Rs 53,52 milliards | Rs 47,96 milliards | Rs 50,34 milliards | Rs 52,15 milliards |
% de la dette publique par rapport au Produit Intérieur Brut (PIB) | 65% | 61,6 % | 59,8 % | 59,3 % |
Source : Ministère des Finances. |
...pour augmenter le pouvoir d’achat des Mauriciens
Xavier-Luc Duval : «Augmenter les salaires et baisser les prix du gaz et de l’électricité»
Xavier-Luc Duval énonce les mesures que compte prendre l’Alliance Nationale pour augmenter le pouvoir d’achat des Mauriciens s’il accède au pouvoir. La baisse de 25 % des tarifs d’électricité de tous les abonnés domestiques indistinctement. À titre d’exemple, ceux qui paient Rs 1 000 ne paieront que Rs 750. Ceux dont les factures s’élèvent à Rs 2 000 ne s’acquitteront que de Rs 1 500. « Le CEB a fait des profits de Rs 5 milliards pour un chiffre d’affaires de Rs 22 milliards. Ce qui démontre que l’organisme, le seul pourvoyeur de l’électricité dans le pays, a escroqué les Mauriciens en les faisant payer l’électricité à un prix élevé. C’est honteux d’autant plus que ces profits sont injectés dans des projets douteux : le CEB FibreNET ou encore dans la construction d’un gymnase pour les employés au coût de Rs 500 millions. »
Le prix du gaz ménager passera de Rs 210 à Rs 150, soit une baisse de 28 %. « Encore une fois, la State Trading Corporation (STC) a volé les Mauriciens au lieu de se servir des subventions sur le carburant pour baisser les prix », martèle Xavier-Luc Duval.
L’autre façon de réduire le coût de la vie, c’est d’augmenter les salaires. L’Alliance Nationale annoncera bientôt une hausse du salaire minimal et de diverses pensions. « Nous comptons aussi nous assurer que les organismes de l’État en position de monopole ne sont pas en train de voler les gens. Nous allons nous assurer qu’il y ait une compétition féroce dans tous les domaines », indique Xavier-Luc Duval. L’Alliance Nationale compte aussi faciliter l’importation des produits et réduire les coûts de manutention dans le port afin que les prix soient compétitifs.
Renganaden Padayachy : «Notre équipe a montré de quoi elle est capable»
Augmenter la pension à Rs 9 000 à partir de décembre 2019 et à Rs 13 500 durant le prochain mandat. Réviser le salaire minimal dès janvier 2020. Rendre effectif le prochain rapport du Pay Research Bureau (PRB) dès janvier 2020. Ce sont autant de mesures que compte prendre l’Alliance Morisien si elle accède au pouvoir. Jamais un gouvernement, souligne Renganaden Padayachy, n’a autant fait pour améliorer le pouvoir d’achat des Mauriciens. « Il faut être vraiment biaisé et démagogue pour ne pas reconnaître ce qui a été accompli sous le leadership de Pravind Jugnauth. Le salaire minimum, que d’autres n’ont jamais voulu introduire, est aujourd’hui une réalité. L’impôt négatif est une autre mesure phare. Notre équipe a montré de quoi elle est capable. Nous sommes sérieux et la population s’est vite rendue compte qui a vraiment à cœur son intérêt et qui est contre elle», avance notre interlocuteur.
Reza Uteem : «Nous introduirons une Consumer Protection Act»
Reza Uteem dévoile les quatre principales mesures que compte prendre le MMM pour améliorer le niveau de vie des Mauriciens s’il accède au pouvoir.
- Alignement immédiat de la pension de vieillesse sur le salaire minimum. Introduire une Consumer Protection Act pour mieux protéger les droits des consommateurs.
- Favoriser la compétition en vue de réduire les prix.
- Exercer un contrôle plus rigoureux envers ceux qui abusent de leur position de monopole au détriment des consommateurs.
...pour donner un ‘boost’ aux secteurs en difficulté
Reza Uteem : «Faire du pays la passerelle entre l’Afrique et le reste du monde»
« En premier lieu, il faudra put the right people in the right place que ce soit au niveau des institutions régulatrices, qu'au niveau des corps paraétatiques incluant l’Economic Development Board », prône Reza Uteem. Le MMM compte également mettre Maurice et ses divers secteurs plus au-devant de la scène internationale en vue d’attirer les investissements vers l’Afrique. D’où l’ambition du parti de faire Maurice devenir « véritablement la passerelle » entre l’Afrique et le reste du monde. En ce qu'il s'agit de l’industrie sucrière, le MMM prévoit une table ronde réunissant usiniers, petits et grands planteurs, employés et autorités afin de mettre en œuvre une stratégie de sortie de crise et une répartition équitable des revenus dans le secteur.
Xavier-Luc Duval : «Aider les opérateurs à renverser la vapeur»
« Qui sont les plus mieux placés à part les opérateurs eux-mêmes pour trouver des solutions ? C’est pourquoi notre action consiste à être à l’écoute des industriels et de voir avec eux comment nous pourrons les aider à renverser la vapeur », résume Xavier-Luc Duval.
Renganaden Padayachy : «Une série de mesures pour booster divers secteurs»
- Agriculture : Transformer et réformer structurellement le secteur agricole y compris l’industrie cannière pour assurer sa viabilité à long terme.
- Tourisme : Diversifier le produit touristique mauricien avec le développement d’un tourisme culturel, business, nature, médical et multi-destinations.
- Secteur manufacturier : Donner un nouvel essor à l’industrie manufacturière par une utilisation accrue de la technologie, l’exploitation de nouveaux marchés de niche et l’apport d’une nouvelle génération d’entrepreneurs.
La performance des principaux secteurs du pays | ||||
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Secteurs | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 (prévision) |
Secteur manufacturier | 0,3 % | 1,5 % | 0,7 % | 0,8 % |
Construction | 0% | 7,5 % | 9,5 % | 8,5 % |
Hébergement et restauration | 9,2 % | 4,6 % | 4,1 % | 1,8 % |
TIC | 5,9 % | 5,5 % | 5,5 % | 5,4 % |
Secteur financier | 5,7 % | 5,5 % | 5,4 % | 5,2 % |
Source : Statistics Mauritius. |
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