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Emplois: formation annuelle de 2000 jeunes aux métiers de la mer

Le secteur maritime grouille d’emplois, en mer et au port. Afin de répondre à cette demande pour de la main-d’oeuvre qualifiée, l’état multiplie les projets. Les jeunes sont dans le viseur des autorités. En 2016, la Mauritius Maritime Training Academy compte former quelque 2 000 personnes, a affirmé lundi Marday Moorghen, le principal de l’organisme . Il était l’un des intervenants du Grand Journal de Radio Plus. « Pour le moment, nous avons beaucoup plus de demandes pour les cours ayant trait aux croisières », a-t-il précisé. Le débat, animé par Sunil Gopal, était axé sur les perspectives et opportunités dans le secteur maritime. Les autres intervenants étaient Jean Daniel Philippe Labonne, Deputy Permanent Secretary au ministère de l’Économie océanique, le capitaine Hubert Noël, Nautical Surveyor, Dave Goboodun, directeur de l’International Cruise Recruitment Services, et le capitaine Mahendra Babooa, Marine Superintendent de la Mauritius Shipping Corporation. « Le potentiel est énorme dans le secteur des croisières », a souligné le capitaine Babooa. Selon lui, les opportunités sont comparables à celles dans les spas. Mais, ajoute-t-il, la révision du mécanisme de formation est nécessaire pour répondre à ces demandes. Les intervenants ont été unanimes à reconnaître que la formation maritime a été négligée ces dernières années. De fait, par manque d’une relève qualifiée, le nombre de Mauriciens travaillant dans le secteur a chuté, ouvrant la voie au recrutement d’étrangers pour remplir des postes dans des compagnies maritimes locales et dans le port. Selon Jean Daniel Philippe Labonne, l’absence de main-d’oeuvre se fait sentir sur les bateaux de pêche et les cargos. Avec la demande croissante venant des bateaux de croisières, le développement dans le port et le positionnement du pays comme une plateforme régionale maritime, les possibilités d’emplois sont plus élevées que dans le passé. Selon le discours économique de sir Anerood Jugnauth, le potentiel est de 5 000 nouveaux postes par an. Sur cinq ans, l’économie océanique sera donc pourvoyeur de 25 000 emplois représentant un quart du total de nouveaux jobs à être créés.
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