Cordons, murets et empiètements sur les plages voire au-delà de la battante de la lame à haute marée (high-water mark). Mahen Jhugroo, ministre du Logement et des Terres, confie que ce dossier sera traité à partir de la semaine prochaine. Les actions qui s’imposent seront prises.
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Le nombre de constructions illégales et d’empiètements relevés s’élève à plus de trente. Blue-Bay, Pointe-d’Esny, Pereybère, Grand-Baie et Anse-la-Raie sont parmi les plages ciblées. Il s’agit d’édifices en béton, de jetées, de murets, de haies et de cordons. Si les cordons et barrages sont sur le sable, en revanche, des édifices gisent carrément dans le lagon.
Selon une source de la Beach Authority, la comptabilisation des sites a déjà été faite et un rapport envoyé au ministère. Si dans certains cas des notices sont envoyées, dans d’autres les experts se pencheront sur la légitimité des actions envisagées. Une source du ministère dit qu’il faut déterminer si les propriétaires de bungalows respectent leurs baux. Concernant les édifices dans l’eau, nul ne sait qui les a érigés. Dans certains cas, à l’exemple des lieux de culte, le ministère hésite à agir et ne prévoit aucune action.
Une diversion, selon Yan Hookoomsing d’AKNL :
« On nous jette de la poudre aux yeux. Le ministre s’attaque aux petits empiètements pour détourner l’attention sur ce qui se passe dans le Sud. L’accaparement se fait à grande échelle : 90 kilomètres de plages bordent les hôtels et les développements fonciers. Le public ne jouit que de 46 kilomètres de plage. »
George Ah-Yan : « Il faut revoir le système »
« La loi autorise aux locataires de jouir de la plage jusqu’au high-water mark. Au-delà, le public ne peut pique-niquer. La loi doit être amendée et les conditions des baux et des délimitations revues. »
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