Émission «Question Time» : les questions parlementaires décortiquées pour les auditeurs

Mettre à la portée du citoyen les questions parlementaires. C’est l’objectif que souhaite atteindre le tandem Gilbert Bablee et Patrick Hilbert dans l’émission « Question Time ». Diffusée chaque lundi de 17 heures à 18 heures, celle-ci vise à décortiquer des réponses données au Parlement, tout en recueillant les avis des intervenants.

«Question Time est une émission populaire », affirme Gilbert Bablee qui anime aussi les émissions Xplik ou K, Turf Plus et Koz koze ki bizin koze. « Nous avons constaté que la plupart du temps, ces questions circulent dans les journaux, mais tout le monde n’a pas la possibilité de les lire », dit-il. D’où l’idée d’animer une émission radiophonique pour reprendre les questions posées au Parlement ainsi que les réponses fournies et d’en parler.

Pour Gilbert Bablee, le programme tombe à point nommé l’après-midi, ce qui est une tranche horaire de grande écoute. « L’émission étant en kreol, cela permet à toute la population, du grand intellectuel à celui qui n’a pas été scolarisé, de comprendre ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale », explique-t-il.

Pour Patrick Hilbert, qui a passé plus de 15 ans dans la presse écrite, il s’agissait d’une nouvelle aventure qui se présentait à lui. C’est donc tout naturellement qu’il a accepté la proposition du directeur de l’information de Radio Plus de rejoindre Gilbert Bablee sur le plateau. « Comme nous sommes arrivés à un niveau de convergence au niveau de la presse, je voulais connaître une autre facette du métier. »

Traiter les questions parlementaires n’est pas nouveau pour le journaliste, car il a souvent assuré la couverture des travaux de l’Assemblée nationale durant sa carrière. Mais en intégrant l’émission, il s’est rapidement rendu compte de la différence qui existe entre les deux plateformes médiatiques, même si les bases journalistiques restent les mêmes. Idem pour la finalité de l’émission : apporter un éclairage aux auditeurs sur un sujet précis.

« C’est le même métier de journaliste, mais avec une autre approche, une mentalité différente et une autre manière de penser. À la radio, il faut être plus réactif, intervenir ou rebondir rapidement, alors que dans la presse écrite, nous avons plus de temps pour traiter un sujet », souligne Patrick Hilbert.

Issus de la presse écrite, nos deux journalistes encouragent vivement leurs collègues à se lancer dans l’aventure et à profiter des diverses innovations qu’apporte Le Défi Media Group dans le domaine de la communication.