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Émission d’un acte de décès par un médecin du privé : la MCIT établit une pratique courante

Le caporal Emmamboccus et le Dr Soobhug

La Major Crimes Investigation Team (MCIT) a établi qu’il y une pratique courante concernant l’émission d’un certificat de décès par des médecins du privé, surtout à des heures tardives. C’est ce que révèle l’enquête des hommes de l’Assistant Surintendant de Police Vishal Seebaruth.

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Dans le cas du décès du petit Ayaan Moeen Ud-Din G. Ramdoo, 2 ans, les enquêteurs estiment que la somme de Rs Rs 2,500 exigée par la Dr Nesha Soobhug est « un montant excessif ». L’enquête de la MCIT a vu jusqu’ici l’arrestation d’Ashar Sobratee, u beau-père de l’enfant, de Nawsheen Beeharry, la mère, pour meurtre, du Dr Nesha Soobhug pour émission d’un faux certificat de décès et du caporal Moontaj Ally Emmamboccus pour « aiding and abetting the author of a crime ».

L’audition du caporal Emmamboccus, 55 ans, s’est poursuivie au bureau de la MCIT, le jeudi 19 novembre. En présence de son homme de loi, Neil Pillay, le policier de 55 ans, a nié la charge qui lui est reproché. Il a maintenu sa version initiale, soit la thèse qu’il a agi sous l’effet de l’émotion pour aider des parents en détresse. Dans ses explications, le policier dit n’avoir eu aucun indice selon lequel le décès d’Ayaan Ramdoo aurait pu être lié à un acte criminel.

Le caporal a expliqué que la pratique d’avoir recours à un médecin du privé pour la rédaction d’un certificat de décès est chose courante. Il a aussi soutenu que beaucoup de cas sont référés au Police Medical Office. Il en est de même pour les patients de l’hôpital. Si les défunts sont des patients qui suivaient des traitements médicaux, les médecins sont sollicités pour l’émission du Death Certificate.

De son côté, le Dr Nesha Soobhug a adopté une ligne de défense, en soutenant qu’elle a agi en se basant sur les dires des parents, et ceux du caporal Emmamboccus. 

« Mone fye mwa  lor seki polisie la finn dir », a laissé entendre Nesha Soobhug aux enquêteurs de la MCIT, lors de son audition, avant son inculpation provisoire. Elle a retrouvé la liberté après avoir fourni une caution de Rs 40 000.

L’enquête a aussi vu l’audition d’un des voisins du couple à Midlands. Ce voisin était parmi les dernières personnes à avoir aperçu Ayaan vivant. Il a confirmé lors de son audition, que le petit avait mangé du briani chez lui dans la soirée du jeudi 12 novembre. Par la suite, l’enfant est rentré chez lui. Ce voisin a aussi indiqué qu’Ayaan avait l’habitude de venir chez lui pour jouer avec d’autres enfants qui habitent dans cette même ruelle.

 

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