Explik ou Ka encore plus près de chez vous. Ils étaient nombreux à s’être déplacés de tout le district de Flacq pour être présents à cette émission d’Explik ou Ka. Lors de cette émission, mercredi, plusieurs auditeurs ont pu présenter leurs doléances au président du conseil de district, Vikram Hurdoyal, et à Me Arvin Halkhoree.
La pluie n’a pas réussi à décourager les auditeurs de Radio Plus. Bien avant 9 heures, ils attendaient avec impatience le début de l’émission d’Explik ou Ka à la recherche de solutions à leurs problèmes. Et des problèmes, il y en avait beaucoup, que ce soit en ce qui concerne les drains, les terrains en friche, les accumulations d’eau, le manque d’eau dans le robinet mais aussi des doléances concernant des problèmes légaux. Priscilla Sadien, Ziyaad Issack et Mélanie Valère-Cicéron ont animé l’émission aux côtés de Me Arvin Halkhoree et Vikram Hurdoyal, le président du conseil de district de Flacq. Hormis, les cas élaborés ci-dessous, nous avons également parlé de la situation des chauffeurs de vans scolaires et avons lancé un vibrant appel de solidarité de la part de Mevin et de ses proches qui se battent pour que la belle-sœur de Mevin, une enseignante de 22 ans, puisse recouvrer la vue.
Les principaux cas abordés
Aziz Dulmeer habitant de la localité a tenu à attirer l’attention des autorités concernant la requête d’un passage pour les piétons à Flacq. « J’ai fait la demande le 10 décembre dernier, mais, à ce jour, j’attends toujours que le nécessaire soit fait. » Il a également précisé que cette route est très fréquentée par des piétons, particulièrement par les écoliers et des seniors. Selon le président du conseil de district, cela ne dépend pas uniquement du conseil de district, lorsqu’il s’agit des ‘classified roads’ et que c’est la Road Development Authority (RDA) qui s’en occupe. « À notre niveau, nous pourrons éventuellement référer le cas à la RDA et faire un suivi par la suite » a-t-il déclaré.
Josiane Marquet de Belle-Mare, veuve de son état, a sollicité l’aide de l’avocat Me Arvin Halkhoree, car elle n’a plus accès à son terrain. « J’ai entamé des démarches auprès des autorités locales, mais on m’a informé que je dois entamer des poursuites au civil », faisait-elle ressortir. « J’avais précédemment accès grâce à une voisine qui m’autorisait à traverser dans son terrain pour arriver chez moi, la voisine a un projet de construction et mon passage est obstrué par un autre de mes voisins. Je n’aurais bientôt plus accès à mon terrain. De plus, j’ai une fille handicapée à ma charge », dit-elle.
Interrogé à ce sujet, l’avocat a précisé que « dans ce genre de cas, la dame peut solliciter une ‘legal aid’ si elle répond à certains critères. Le tribunal désignera un avoué et un avocat d’office pour faire le nécessaire, mais malheureusement dans le cas de cette personne qui possède un bien, notamment un terrain, il me semble que ce sera difficile pour elle de bénéficier d’une aide légale », fait-il ressortir. «Toutefois elle peut éventuellement solliciter l’aide d’un avoué ou d’un avocat disposé à porter le cas en cour gratuitement ou à un moindre prix », conclut l’avocat.
Jardin d’enfants en mauvais état
Pour sa part, Krishna, habitant de Riche Fonds, déplore l’état déplorable des jardins d’enfants ainsi que celui du terrain de football de la localité. « Il n’y a absolument aucun développement qui a été entrepris, il n’y a aucune activité pour les enfants. De plus, les infrastructures du club de la localité tombent en ruines», note le plaignant. De son côté, Vikram Hurdoyal a souligné que ce village tombe sous la responsabilité du conseil de village de St-Julien. « Je connais cet endroit et je peux assurer que des développements ont été faits à cet endroit, toutefois les requêtes doivent être logées à travers les conseillers de village pour qu’elles puissent être présentées au conseil». En ce qui concerne le jardin d’enfants, il indique que la National Development Unit fera le nécessaire pour le réaménager.
Elle a fait le déplacement de Surinam
Lasse de frapper à toutes les portes, Silee a fait le déplacement de Surinam pour venir à la rencontre de l’équipe d’Explik ou Ka. Elle explique qu’avant de mourir, sa sœur s’était portée garante et a hypothéqué son terrain. « Comme l’emprunteur ne paie pas, la banque veut saisir les biens de ma défunte sœur pour rembourser ce prêt. Ma sœur a fait des sacrifices pour acheter ce terrain », témoigne-t-elle en larmes. Elle souhaitait savoir comment empêcher qu’une chose pareille ne se produise. Me Halkhoree lui a conseillé d’exiger, tout d’abord, une copie du contrat auprès de la banque afin de pouvoir décider de la marche à suivre.
Désaccord sur les développements à Poste-de-Flacq
La tension est montée d’un cran quand le président du conseil de village de Poste-de-Flacq a également participé au débat. Il a reproché au conseil de district de ne pas avoir investi suffisamment dans le développement de ce village. Vikram Hurdoyal a vivement réagi et a énuméré les différents projets en cours.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !