Accusé d’avoir participé à une émeute à Roche-Bois, un peintre, âgé de 25 ans, demeure en détention. Sa demande de remise en liberté provisoire a été rejetée par la cour intermédiaire. La police avait objecté à sa motion et avait avancé qu’il risque de s’enfuir s’il est relâché. Son procès sera pris sur le fond le 6 février 2020.
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Cet habitant de Roche-Bois fait l’objet de trois accusations devant la cour intermédiaire. Notamment pour « inciting rebellion », « taking part in a riot » et « damaging property during riot ». Les délits ont été commis le 16 septembre 2012 à Roche-Bois.
Selon l’acte d’accusation, le peintre aurait incité une vingtaine d’habitants de la région à lancer des pierres sur un bâtiment qui servait comme dortoir pour des Bangladais.
Par la suite, le jeune homme serait parmi ceux qui auraient obstrué la route et aurait lancé des projectiles sur des véhicules de la police qui étaient présents sur les lieux au moment des faits. Le peintre est également accusé d’avoir endommagé six véhicules de la police et un van privé aussi bien que le dortoir.
«Mandat d’arrêt»
Le jeune homme avait formulé une motion pour sa remise en liberté sous caution en attendant son procès. La police a objecté à sa demande en avançant qu’il risque de s’enfuir s’il est relâché. La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a tranché en faveur de la poursuite. Elle a fait ressortir qu’aucune condition ne peut être imposée pour rendre ces risques négligeables.
Pour soutenir son objection, la police avait avancé que le peintre avait été arrêté le 17 septembre 2012 dans le cadre de cette affaire. Il avait obtenu la liberté conditionnelle le 18 septembre 2012. Le procès formel avait été logé le 16 mai 2018 et avait été fixé au 5 septembre 2018 et le peintre ne s’est pas présenté à l’appel de l’affaire. Un mandat d’arrêt avait été émis et le procès avait été ajourné à deux reprises, soit le 29 janvier 2019 et le 24 juin 2019. Le mandat d’arrêt avait été exécuté le 11 juillet 2019. Et, depuis, le jeune homme est maintenu en détention. Par ailleurs, son procès a été fixé pour être pris sur le fond le 6 février 2020.
Poursuivi pour possession de drogue de synthèse
Un maçon, âgé de 18 ans, fait l’objet d’un procès devant la cour intermédiaire pour délit de drogue. Une accusation de possession de drogue de synthèse pour la distribution a été logée, le 6 décembre 2019, contre cet habitant de Rose-Belle, par le Directeur des poursuites publiques (DPP). Il est accusé d’avoir été en possession de 0,31gramme de drogue synthétique, dont 0,29 gramme dissimulée dans 15 feuilles d’aluminium et 0,02 gramme dans 2 feuilles d’aluminium. Il avait été interpellé le 11 octobre 2018 par les officiers de la brigade anti-drogue dans la région de Rose-Belle. Quatre témoins ont été assignés dans le cadre de ce procès qui sera appelé le 20 janvier 2020.
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