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Elodie Fanchin: assoiffée d’histoire

Sa passion pour l’histoire du pays et pour la langue française lui aura été payante. Elodie Fanchin a décroché, le 24 mai dernier, le premier prix d’un concours de dissertation dans le cadre du bicentenaire des Archives Nationales. « Quel est le rôle et la signification des Archives nationales au sein de la République de Maurice ? » Tel était l’intitulé sur lequel les étudiants ont dû se pencher pour le concours de dissertation, organisé l’an passé, dans le cadre du bicentenaire des Archives nationales. C’est Elodie Fanchin, 24 ans, qui s’est illustrée dans cette catégorie. La Curepipienne a présenté, pour l’occasion, les Archives Nationales comme les sentinelles de la mémoire.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18369","attributes":{"class":"media-image wp-image-31322","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"491","alt":"Elodie Fanchin"}}]] Elodie Fanchin est enseignante de français et de sciences sociales.

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/div> « Je connais bien les Archives nationales, étant donné que j’y ai passé beaucoup de temps lors de mes années à l’université de Maurice. Les archives sont de véritables témoins d’un passé qu’il nous est nécessaire de connaître pour mieux attaquer l’avenir », soutient-elle. Alors étudiante en troisième année à la faculté de Joint humanities (français et histoire), la jeune femme a, à travers un travail méticuleux et ardu, soumis une dissertation qui a su séduire les membres du jury. « J’ai pris deux semaines pour boucler cette dissertation longue de 13 pages A4. J’ai eu recours à des heures et des heures de recherches pour mon exposé. C’est peut-être ce travail méthodique qui a fait que la balance a penché en ma faveur », indique la jeune femme. Passionnée par l’histoire de son pays, Elodie s’est attaquée à un sujet peu connu des Mauriciens pour sa dissertation universitaire. « J’estime qu’il est important pour chaque citoyen de connaître les méandres de l’histoire de son pays. Pour ma dissertation universitaire, je me suis intéressée aux esclaves rebelles qui ont commis plusieurs délits pour défier les colons français. J’ai ainsi étudié 800 délits répertoriés dans les registres des archives mauriciennes pour arriver à la conclusion que les esclaves n’étaient pas toujours ces soumis que nous montre malheureusement l’histoire. » Son amour pour l’histoire, Elodie avoue volontiers qu’elle le doit aussi au Prof Vijaya Teeluck. « J’étais une de ses élèves à l’université de Maurice. J’ai également eu le privilège de travailler sur plusieurs de ses projets. C’est une personne que j’apprécie beaucoup, tant sur le plan personnel que professionnel. Elle m’a beaucoup inspirée », souligne la jeune enseignante de français et de sciences sociales au collège du Saint-Esprit.
 

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