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Elle vend ses charmes à de riches quinquagénaires: Confidences d’une escort-girl

On lui donnerait la belle trentaine. Mais surtout, on ne lui attribuerait pas le métier d’escort-girl. Lurina, 24 ans, se prostitue pourtant depuis quelques années. Ses clients, dit-elle, les clients sont triés sur le volet : elle cible principalement les hommes d’âge mur, riches et respectables. Au premier regard, c'est une jeune femme comme les autres. Vêtue d’un pantalon moulant à souhait et d’un haut gris, Lurina a tout pour plaire. Teint basané, yeux marron, cheveux longs et lisses, arborant un beau sourire, notre interlocutrice semble intelligente, polie et très courtoise. C’est sous le couvert de l’anonymat, qu’elle se confie à nous, parle de ses débuts comme escort-girl et des raisons qui l'ont poussée à la prostitution à l’âge de 19 ans.
Après ses études secondaires, son Higher School Certificate en poche, Lurina est à la recherche d’un emploi dans le domaine de la comptabilité. Il faut dire que la jeune fille a obtenu de bons résultats. Toutefois, elle restera plusieurs mois au chômage, faute d’expérience professionnelle. Un beau jour, elle est convoquée pour un entretien dans une firme de la capitale. Elle y fait la connaissance d’un homme, âgé d’une cinquantaine d’années. « J’attendais à la réception et j’avais le trac. En me voyant, cet homme est venu m’encourager. Il m’a gentiment refilé quelques astuces pour que je réussisse mon entretien. Il m’a, par la suite, donné son numéro de téléphone et m’a demandé de lui passer un coup de fil si jamais je ne décrochais pas le job », explique Lurina. Une fois n’est pas coutume, sa candidature pour le poste n’est pas retenue, la jeune femme n’ayant pas d’expérience dans le domaine. Lurina décide alors d’appeler le monsieur, dans l’espoir qu’il l’aide à trouver du boulot. L’homme lui donne alors rendez-vous dans un restaurant très huppé pour le déjeuner. La jeune femme est séduite. Il faut dire que le monsieur est très élégant, mais aussi très riche.
[panel contents="Lurina est enfant unique. Après le divorce de ses parents, sa mère se remarie et part vivre en France, en l'abandonnant alors qu'elle n'a que 7 ans. Son père refait également sa vie de son côté. La future escort-girl ira donc habiter chez sa grand-mère et sa tante. Quelques années plus tard, son père meurt d’un problème cardiaque. Sa mère finance ses études jusqu'au HSC. Aujourd'hui, l'argent que sa mère envoie sert à payer les factures. Sa famille pense qu’elle travaille comme freelance pour le compte d'une compagnie et qu’elle touche de grosses sommes d'argent. « Mes proches ignorent que je suis une escort. Je compte m'arrêter dans quelques années et rejoindre ma mère en Europe. Pour le moment, je gagne ma vie à ma façon et j’aide ma grand-mère et ma tante, tout en profitant de la vie », conclut la jeune femme." label="Dans l’intimité de Lurina" style="info" custom_class=""]
« Ce jour-là, il m’a donné Rs 3 000 pour me dépanner, sans rien demander en retour. Il m’a aussi emmené faire du shopping. Nous nous sommes revus à trois reprises par la suite. Puis, il m’a fait une proposition. Si j’acceptais de coucher avec lui, il promettait de me donner beaucoup d’argent à chaque fois qu’on allait se voir. J’ai accepté et depuis c’est un client et un très bon ami », nous dit l’escort.  

La poule aux œufs d’or

Certains jours, son ami lui donnera même jusqu’à Rs 10 000, lorsqu’il a bien gagné aux courses de chevaux, par exemple. « Il m'a aussi présentée à des amis à lui qui sont encore plus vieux. Ce sont des gens très bien. Ce sont eux mes principaux clients. Certains m'ont expliqué que c’est l'âge avancé de leurs épouses qui les pousse à aller vers des aventures sans lendemain. Ces dernières n'arrivant plus à les satisfaire sexuellement, ils retrouvent donc leur jeunesse avec moi, et assouvissent ainsi leurs pulsions », raconte Lurina. Notre interlocutrice avoue n’avoir aucun client âgé de moins de cinquante ans. Elle préfère les hommes mûrs. Mais surtout, ces quinquagénaires ont le portefeuille bien rempli et la traitent avec respect et la gâtent comme une princesse. Lurina dit travailler seulement trois à quatre fois par semaine et peut se faire jusqu'à Rs 12 000 avec ces rendez-vous intimes. Elle compte environ une vingtaine de clients, notamment des hommes d'affaires, des cadres, voire des retraités. Le plus vieux, indique-t-elle, frôle les 70 ans. Est-elle à l’aise avec ces hommes qui ont l’âge d’être son grand-père ? « Oui », répond Lurina sans hésitation ! « Déjà, ils ne sont pas mes grands-pères. Croyez-vous qu’ils coucheraient avec moi s'ils me considéraient comme leur petite-fille ? Non, je suis simplement de la chair fraîche pour eux et, pour cela, ils y mettent le prix. Ils claquent leur fric pour avoir mon corps et aussi parce qu’ils aiment la discrétion, tout comme moi d’ailleurs. Il n’y a aucun risque qu'ils aillent déballer leurs exploits sexuels sur la place publique. Ils ont dépassé l'âge pour ça », lance la jeune femme.

La différence entre prostitué(e) et escort

Une escort est une expression anglaise désignant les travailleurs du sexe dont la présence, contrairement aux prostitués exerçant sur la voie publique (prostitution de rue), est habituellement cachée aux yeux du public, leur activité relevant dès lors de la prostitution dite « indoor ». Cette expression peut désigner aussi bien une personne de sexe masculin que de sexe féminin. L'utilisation du terme « escort » pour désigner des prostitué(e)s travaillant à leur compte à partir d'un site Internet tend à en faire aujourd'hui, de facto, un quasi-synonyme de « call-girl ».
(Source : Wikipédia)

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